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Par Rédaction | Sport
Les superlatifs commencent déjà à manquer pour décrire Victor Wembanyama. En seulement quelques rencontres, le prodige français a transformé son début de saison en véritable démonstration de puissance et de talent. Tandis que les San Antonio Spurs affichent un parfait 4-0, un certain DeMarcus Cousins n’a pas hésité à lâcher une phrase lourde de sens : pour lui, le trophée de MVP ne devrait même plus faire débat.
Depuis son arrivée en NBA, Wembanyama a imposé sa taille, sa vision du jeu et sa défense d’élite. Mais cette saison, l’intérieur de 2m24 semble avoir franchi un cap décisif. Ses statistiques hallucinantes parlent d’elles-mêmes : plus de 31 points, 13,8 rebonds et 4,8 contres de moyenne à plus de 60 % de réussite au tir. À seulement 21 ans, il n’est plus seulement un phénomène défensif, il est devenu un joueur complet, capable de dominer sur tous les aspects du jeu.
C’est cette transformation qui impressionne DeMarcus Cousins, pourtant habitué à côtoyer les meilleurs intérieurs du monde. « Il a plus de contres que la plupart des équipes. Donnez-lui le MVP dès maintenant, sérieusement », a-t-il déclaré dans l’émission Run It Back. L’ancien All-Star ne s’est pas arrêté là, saluant la facilité avec laquelle Wembanyama a neutralisé des raquettes pourtant réputées, comme celle de Dallas, avant de poursuivre son récital contre la Nouvelle-Orléans et Brooklyn.
Une domination qui dépasse les chiffres
Car au-delà des statistiques, c’est la manière qui fascine. Wembanyama semble flotter sur le parquet, combinant adresse extérieure, maîtrise du dribble et instinct défensif surnaturel. Face à Toronto, il a encore ébloui : 24 points, 14 rebonds, 5 passes et une seule tentative ratée, à 87,5 % de réussite. À ce stade, même ses détracteurs admettent qu’il évolue sur une autre planète.
Mais une question demeure : cette domination individuelle peut-elle réellement se traduire en succès collectif ? L’histoire de la NBA regorge d’exemples de performances incroyables restées sans récompense, faute de victoires. Nikola Jokic, l’an dernier, en a fait les frais malgré une saison en triple-double. Pour Cousins, et beaucoup d’autres observateurs, la clé du titre de MVP pour Wembanyama passera donc par les résultats des Spurs.
Si San Antonio parvient à se hisser dans le top 3 de l’Ouest, la conversation prendra une tournure inévitable. Le jeune Français serait alors perçu non seulement comme un monstre statistique, mais aussi comme un leader capable de transformer une équipe jeune en véritable prétendante. Un scénario qui semblait impensable il y a encore un an.
Bien sûr, le plus dur reste à venir. Les Spurs devront confirmer face à des formations plus expérimentées, mieux armées et plus constantes. Mais Wembanyama, fidèle à lui-même, semble indifférent à la pression. Son évolution de prodige défensif à superstar totale s’opère sous nos yeux — et si DeMarcus Cousins s’emballe, il n’est probablement pas le seul à y voir un futur MVP en puissance.
