NBA – « Si Steph Curry et lui avaient eu un fils » : la nouvelle comparaison folle pour Wembanyama

Les stars NBA Victor Wembanyama (gauche) et Stephen Curry (droite)
NBA (DR) / ESPN (DR)

Par Rédaction | Sport

Les comparaisons autour de Victor Wembanyama n’en finissent plus de se multiplier. Chaque semaine, l’ailier des Spurs semble inspirer de nouvelles références, souvent aussi flatteuses qu’improbables. Après avoir été décrit comme un mélange entre Shaquille O’Neal et Kevin Durant par Kevin Garnett et Kendrick Perkins, le Français vient d’être associé à un duo encore plus légendaire.

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Ce week-end, après une nouvelle prestation monumentale, Wembanyama a une fois de plus laissé sans voix les observateurs. Son influence des deux côtés du parquet, entre domination défensive et audace offensive, pousse certains analystes à repousser les limites de l’imagination. Chris Mannix, journaliste pour Sports Illustrated, a d’ailleurs proposé une comparaison pour le moins audacieuse : un croisement entre Bill Russell et Stephen Curry.

Interrogé sur la performance du prodige tricolore, Mannix a lâché cette phrase devenue virale : « Si Bill Russell et Steph Curry avaient eu un fils, il s’appellerait Victor Wembanyama. » Une déclaration qui illustre à quel point le jeune joueur bouleverse les repères traditionnels. Sa capacité à protéger le cercle tout en décochant des tirs à longue distance semble appartenir à une autre époque — ou à une autre planète.

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Un joueur hybride qui redéfinit les frontières du jeu

Le journaliste justifie son propos par la combinaison rare de qualités que Wembanyama affiche déjà à 21 ans : un sens du contre rappelant les plus grands pivots, et une adresse extérieure de plus en plus redoutable. Ce dimanche face aux Brooklyn Nets, il a compilé 31 points, 14 rebonds, 4 passes, 6 contres et 3 interceptions, tout en réussissant 3 de ses 6 tirs à trois points. Des statistiques hors normes qui traduisent la dualité de son jeu.



Si ses 33,8 % de réussite à trois points sur sa carrière restent éloignés du légendaire 42,3 % de Stephen Curry, Wembanyama semble franchir un cap majeur dans ce domaine. Son volume et sa régularité s’améliorent, tout comme son aisance à tirer en mouvement. De l’autre côté du parquet, son impact défensif atteint déjà des sommets rares dans la ligue moderne.

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Avec une moyenne actuelle de 6 contres par match — après une performance à 9 blocs contre New Orleans —, Wembanyama affiche des chiffres qui rappellent les projections faites pour Bill Russell, si les contres avaient été comptabilisés à son époque. L’analogie de Mannix prend alors tout son sens : entre l’élégance du tir extérieur et la férocité défensive, le Français incarne un mélange inédit de styles.

La comparaison peut sembler extravagante, mais elle traduit surtout l’impact croissant du joueur sur la NBA. Wembanyama ne se contente pas d’être un phénomène athlétique : il change la façon dont le basket se joue et se pense. À chaque match, il brouille un peu plus les frontières entre intérieur et arrière, entre domination physique et virtuosité technique.

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