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Par Rédaction | Sport
Victor Wembanyama continue de captiver la NBA en ce début de saison. Auteur d’un départ tonitruant avec San Antonio, le jeune Français affiche un niveau de domination rarement vu à son âge. À seulement 21 ans, il semble déjà capable d’éclipser les stars établies, au point d’attirer les éloges d’un certain Draymond Green, peu connu pour distribuer les compliments à la légère.
Pour le vétéran des Warriors, il ne fait aucun doute que Wembanyama est sur le point de réaliser quelque chose d’historique. Dans le dernier épisode de son podcast, Green n’a pas caché son admiration pour le phénomène français. « S’il garde ce rythme et ce niveau de jeu, il pourrait être MVP, Défenseur de l’année et meilleure progression de l’année (MIP) », a-t-il déclaré. « On se demande simplement quel type de joueur pourrait réussir à le défendre. » Un constat fort venant d’un quadruple champion réputé pour son exigence défensive.
Depuis le début de saison, Wembanyama affiche des statistiques tout simplement irréelles : 31 points, 13,8 rebonds et 4,8 contres de moyenne, à plus de 60 % de réussite. Sa domination des deux côtés du terrain porte les Spurs vers un surprenant bilan de 4-0, malgré l’absence de De’Aaron Fox, encore blessé. Pour Draymond Green, c’est surtout sa défense qui impressionne le plus.
Un respect rare venant d’un maître de la défense
« On aurait dit qu’il voulait se mesurer à Anthony Davis comme s’il avait quelque chose à lui prouver », a expliqué Green à propos de l’ouverture de saison face aux Mavericks. Connu pour son sens du duel, le triple champion a souligné l’intensité et l’agressivité du Français face à une superstar comme Davis. Ce genre de reconnaissance, venant d’un joueur élu Défenseur de l’année, témoigne du respect déjà inspiré par Wembanyama dans la ligue.
Il faut dire que Green n’accorde pas ce type d’éloge à la légère. Le vétéran s’est souvent montré critique envers d’autres jeunes défenseurs, comme Jaren Jackson Jr., même après son trophée de DPOY. Que Wembanyama parvienne à susciter son admiration aussi tôt en dit long sur sa maturité défensive. Pour beaucoup, il est d’ailleurs déjà le favori logique pour le titre de Défenseur de l’année.
Mais Green n’a pas manqué de rappeler qu’il se considère toujours comme une référence dans ce domaine. « Défensivement, j’ai l’impression de tout voir au ralenti. Je pense toujours être le meilleur », a-t-il ajouté, soulignant sa propre ambition de récupérer un trophée qu’il estime mériter encore. Un duel symbolique semble donc se dessiner entre deux générations de défenseurs d’élite.
Si Wembanyama reste en bonne santé et conserve ce niveau de jeu, il pourrait bien dominer la NBA pendant la prochaine décennie. Entre sa polyvalence défensive, son arsenal offensif et sa compréhension du jeu, le Français incarne déjà l’avenir de la ligue. Et lorsque même Draymond Green s’incline devant son talent, c’est que le phénomène est bel et bien en train de redéfinir les standards du basket moderne.
