puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Face à une opposition relevée, Alex Sarr a livré l’une de ses prestations les plus impressionnantes depuis son arrivée en NBA. Auteur d’un match complet des deux côtés du parquet, le jeune intérieur australien a démontré toute l’étendue de ses progrès physiques et techniques. Et cette fois, même un duel avec Joel Embiid n’a pas suffi à le faire reculer.
Depuis plusieurs semaines, Sarr confirme les espoirs placés en lui après une première saison prometteuse. Sa domination grandissante, mêlant puissance et mobilité, s’impose désormais comme un atout majeur pour son équipe. Contre Philadelphie (match perdu 139-134), il a signé une feuille de stats d’élite : 31 points, 11 rebonds, 5 passes décisives, 2 interceptions et 2 contres, à 13/23 au tir en 34 minutes de jeu.
Un été décisif pour sa transformation
Cette progression n’a rien de fortuit. « L’an dernier, Alex Sarr aurait été mangé tout cru par Embiid après le premier contre. Ici, il reste dans l’action et termine avec un dunk fracassant. C’est la preuve des progrès physiques énormes qu’il a accomplis cet été, et qui devraient l’aider à atteindre son plein potentiel », a commenté un analyste américain après la rencontre.
Le travail réalisé pendant l’intersaison porte clairement ses fruits. Plus costaud, plus endurant et plus agressif dans la raquette, Sarr a franchi un cap évident. Son jeu offensif s’est également enrichi, avec une meilleure lecture du jeu et une confiance retrouvée dans son tir à mi-distance. À seulement 20 ans, il semble avoir déjà compris comment s’imposer face aux intérieurs les plus expérimentés.
Cette évolution physique et mentale témoigne aussi de son éthique de travail. Les coaches n’ont cessé de souligner son engagement quotidien à l’entraînement et sa volonté constante de progresser. Pour une franchise en quête d’un pilier durable à l’intérieur, Sarr apparaît de plus en plus comme une pièce centrale du projet à long terme.
Les comparaisons avec les jeunes années de Giannis Antetokounmpo ou Evan Mobley commencent à émerger, même si le Français devra trouver une certaine régularité dans son jeu. Une certitude : Alex Sarr ne recule plus devant personne, et la ligue commence sérieusement à s’en rendre compte.
