Par Rédaction | Sport
Annoncés comme de possibles prétendants à l’Est, les Knicks semblent enfin prêts à franchir un cap. Pourtant, certains observateurs n’y croient pas du tout — à commencer par Draymond Green. Le vétéran des Golden State Warriors a livré une opinion tranchée sur la franchise new-yorkaise, fidèle à son franc-parler.
Sur son podcast, le quadruple champion NBA a expliqué sans détour qu’il ne considérait pas les Knicks comme de véritables candidats au titre. Pour lui, l’équipe de Mike Brown manque de certains ingrédients essentiels à la gagne. « Les Knicks, je ne crois pas qu’ils soient des prétendants. Je ne pense pas qu’ils aient ce qu’il faut pour gagner au plus haut niveau. On peut bloquer leur attaque et leur compliquer la tâche. Et au final, des gars qui n’aiment pas vraiment défendre, ça rend les choses difficiles quand on vise le sommet », a-t-il lâché.
Ces propos n’ont évidemment pas laissé les fans new-yorkais indifférents. Surtout que les bookmakers placent actuellement les Knicks au quatrième rang des favoris pour le titre, juste derrière Oklahoma City, Denver et Cleveland. Avec des joueurs comme Jalen Brunson, Karl-Anthony Towns ou Mikal Bridges, la franchise semble pourtant afficher de réelles ambitions.
Une mise en doute du “facteur champion” new-yorkais
Draymond Green, lui, insiste : l’équipe manque encore de ce qu’il appelle le “championship DNA”. En clair, une culture de la victoire qui se forge dans la douleur et la constance. Malgré l’expérience cumulée de certains joueurs — OG Anunoby ayant même un titre NBA à son actif —, le leader des Warriors estime que cette version des Knicks n’a pas encore cette alchimie collective qui caractérise les champions.
Le triple champion olympique s’appuie sur son vécu. Depuis dix ans, il a vu défiler les vraies équipes taillées pour les sommets, aux côtés de Stephen Curry et Klay Thompson. Cette expérience lui confère, selon lui, une lecture plus fine du paysage NBA. Green rappelle régulièrement que certains talents brillent en saison régulière mais s’éteignent lorsque l’intensité des playoffs monte d’un cran.
Les Knicks auront toutefois plusieurs occasions de lui donner tort, notamment lors de leurs confrontations directes avec les Warriors en janvier puis en mars. En attendant, New York devra continuer à accumuler les victoires et consolider son identité défensive. C’est sur ce terrain-là que Green les attend, lui qui a bâti sa carrière sur la rigueur et l’effort collectif.
Mais, comme souvent, les vraies réponses se trouveront en avril. Les Knicks savent qu’ils seront jugés sur leur capacité à performer en playoffs, bien plus que sur leur classement en saison régulière. Et pour faire taire les critiques de Draymond Green, rien de mieux qu’un parcours profond en postseason — ou mieux encore, une bannière de champion hissée un jour au Madison Square Garden.
