Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Dans le débat sur l’âge et l’image, Alexandra Lamy ne tourne pas autour du pot. La comédienne de 54 ans, très franche sur ce que signifie “tenir l’écran” aujourd’hui, assume pleinement ses choix personnels pour prendre soin de sa peau. Et, dans une interview récente, elle a glissé une phrase qui a interloqué beaucoup de femmes de sa génération.
Alexandra Lamy appartient à cette catégorie d’actrices qui ont traversé trois époques d’exposition publique : l’avant-réseaux, l’ère prime time, puis l’explosion de l’image permanente sur Instagram. Elle a donc connu — concrètement — l’évolution des standards, des thérapies “miracles” et des routines “anti-âge”.
Et elle ne s’en cache pas : elle fait partie des actrices qui testent, qui comparent, qui observent ce qui fonctionne pour elles — sans jamais faire semblant de ne rien faire. C’est dans cette dynamique, au détour d’un échange sur sa routine beauté, qu’elle a évoqué une tendance dont elle dit qu’elle est devenue quasiment “normale” à son âge, pour les célébrités du moins :
« On veut rayonner sans en faire trop. Alors oui, on s’aide de petits produits, comme le collagène, qui me donne un joli teint et une belle peau. À mon âge, on prend toutes du collagène en fait, parce que c’est super…
À un moment, on fabrique de moins en moins de collagène. Mais c’est bon pour la peau, les os, et moi, j’avais un problème à l’épaule. Je me suis rendu compte qu’en prenant du collagène, ça me soulageait. Je l’ai essayé depuis quelque temps, et oui, il marche. »
Cette déclaration a fait parler, notamment parce qu’Alexandra Lamy est devenue récemment ambassadrice d’une marque norvégienne spécialisée dans les compléments à base de collagène marin. Ce statut-là pèse forcément dans la lecture du propos : pour certaines, c’est un témoignage “expérience personnelle”, pour d’autres, cela s’apparente déjà à un discours très calibré.
Ce qui est sûr, c’est que l’actrice assume son discours. Elle ne le théâtralise pas, elle ne joue pas la carte du “je ne fais rien et ça vient tout seul”. Elle dit ce qu’elle fait et pourquoi elle le fait — en inscrivant ça dans une réalité générationnelle : passé 50 ans, le corps change objectivement, et certaines adaptent leurs routines en fonction.
Reste le débat de fond : le collagène, supplément, boisson, poudre ou gélule… est-ce que cela produit les mêmes effets chez toutes ? Les études scientifiques sur le sujet sont diverses, variables selon les types de collagènes et les usages. Alexandra Lamy, elle, ne se place pas sur ce terrain. Elle se contente de parler de son cas, de sa perception, de son ressenti. Et si ça marche pour elle, tant mieux !
