Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Absent du devant de la scène depuis de longues années, Jean-Jacques Goldman reste l’un des noms les plus respectés de la chanson française. Si l’artiste se fait discret, ses titres continuent de résonner partout, à la radio, dans les playlists, et dans le cœur de plusieurs générations. Et derrière cette discrétion se cacherait une réalité qui laisse tout le monde bouche bée.
Jean-Jacques Goldman n’a jamais recherché la lumière médiatique. Depuis ses tubes des années 80 et 90 jusqu’à ses collaborations avec Céline Dion ou Johnny Hallyday, il a toujours préféré la constance silencieuse à l’exposition médiatique. Pourtant, malgré son retrait quasi total depuis plusieurs années, ses œuvres continuent de générer des revenus considérables – preuve que l’influence d’un artiste ne se mesure pas seulement à sa présence sur scène ou à la télévision.
Selon les informations relayées par Rire et Art, la star toucherait aujourd’hui des droits d’auteur impressionnants, voire même faramineux pour quelqu’un d’inactif. La somme évoquée illustre parfaitement à quel point un patrimoine musical peut rester actif, bien après que l’artiste se soit retiré de la production de nouveaux albums. Jugez plutôt :
« La star n’empocherait pas loin de 2 millions d’euros par an de droits d’auteur, aidé par ses 28,5 millions d’albums vendus, et ses passages (très) fréquents à la radio (en moyenne 80 à 90 fois par jour d’après Le Parisien) »
Ces chiffres révèlent un paradoxe fascinant : un homme presque invisible du grand public continue de marquer l’économie musicale française, et pas qu’un peu ! Ses titres phares, repris, diffusés, ou utilisés dans des émissions, assurent un flux constant de revenus sans que Goldman ait besoin de remonter sur scène.
Cette longévité financière souligne aussi l’importance de la propriété intellectuelle dans le monde de la musique. Les artistes qui ont su créer des catalogues solides peuvent continuer à générer des revenus pendant des décennies, même en s’éloignant volontairement du marché.
Pour le public, cette nouvelle ne surprendra peut-être pas totalement. Goldman a toujours été perçu comme un pilier de la chanson française, un créateur de classiques intemporels. Mais pour beaucoup, réaliser que son patrimoine musical se traduit par plusieurs millions d’euros par an reste un chiffre vertigineux. Une chose est sûre : l’interprète de « Là-bas » n’a pas de souci à se faire !
