Joyce Jonathan assume une pratique intime boudée par 65% des Françaises : « Je suis pour »

Joyce Jonathan
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Joyce Jonathan n’est pas du genre à laisser planer le doute sur sa vision de l’amour et des rapports humains. Et quand un sujet est intime, elle ne le contourne pas pour autant. La chanteuse, désormais âgée de 35 ans, a déjà eu l’occasion de l’expliquer clairement : certaines choses, selon elle, se sentent tout de suite.

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Figure bien connue de la scène musicale français, Joyce Jonathan est également devenue maman en 2020. À l’époque, elle vivait avec son compagnon d’alors, Martial, un musicien corse. Leur rencontre restera toujours un souvenir fort pour l’interprète de « Ça ira », et pour cause. C’était lors d’une soirée cannoise, autour d’un piano, où elle l’avait entendu reprendre des standards. Et tout est allé vite :

Je suis arrivée et il jouait « Pour que tu m’aimes encore » de Céline Dion. Tout le monde chantait autour du piano, je me suis approchée, et quand j’ai vu qui était le pianiste, je me suis dit : « Mais il est pas mal ! » Après, il a joué un morceau de Queen en faisant une gymnastique au piano et c’est à ce moment-là que je me suis dit : « Je suis amoureuse de toi ».

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Ils ont alors quitté la soirée au petit matin. Un coup de foudre instantané. Depuis, la vie a avancé : le couple s’est séparé, chacun suit désormais sa route personnelle, mais le récit reste emblématique de la façon de fonctionner de Joyce Jonathan quand elle tombe sur une évidence. Cette “immédiateté”, la chanteuse l’assume pleinement. Elle l’avait expliqué il y a quelque temps sur Sud Radio, sans détour :

Je suis pour le premier soir et pour l’immédiateté des choses parce qu’au moins, on sait si ça marche ou si ça ne marche pas. Ce n’est pas pour autant que quand ça ne marche pas hyper bien le premier soir, c’est foutu. Mais en tout cas, c’est quand même un bon indicateur. Ça veut dire qu’il y a un match, qu’il y a des atomes crochus.

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Sur ce point précis — et c’est intéressant — elle n’appartient pas à la majorité, et même loin de là. Un sondage IFOP réalisé en 2015 a en effet montré qu’en France, seules 34% des femmes interrogées déclaraient avoir déjà couché lors d’une première rencontre. Forcément, donc, 66% des Françaises préfèrent davantage prendre leur temps.

Joyce Jonathan fait donc partie du camp minoritaire dans cette statistique, mais elle l’assume. Selon elle, rien ne sert de s’inventer de la lenteur si le corps, le moment, et la rencontre disent le contraire. Un point de vue qui s’entend évidemment pleinement, l’important étant que chacun y trouve son compte !

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