Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La saison ne fait que commencer, mais la course au titre de MVP NBA s’annonce déjà explosive. Pourtant, un nom majeur semble étonnamment absent du podium provisoire : celui de Giannis Antetokounmpo. Malgré des performances statistiques démentielles et un début de saison réussi avec Milwaukee, le “Greek Freak” ne figure pas parmi les trois favoris des bookmakers, un choix qui fait réagir jusque dans le vestiaire des joueurs.
Les Bucks s’appuient plus que jamais sur leur superstar grecque pour rester compétitifs. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que Giannis répond présent. Avec 36,3 points, 14 rebonds et 7 passes de moyenne, à 69,5 % de réussite au tir, il porte littéralement Milwaukee sur ses épaules. Pourtant, les cotes pour le titre de MVP ne le placent ni premier, ni même dans le top 3. Une situation incompréhensible pour beaucoup, à commencer par Patrick Beverley, qui s’est exprimé sur les réseaux sociaux.
« Comment peut-il ne pas y avoir de Grec ? » a lancé Beverley sur X (anciennement Twitter), dénonçant une forme d’injustice à l’égard du double MVP. Une sortie qui reflète le sentiment général de nombreux observateurs : Antetokounmpo semble sous-estimé, malgré une domination statistique et une influence sur le jeu toujours intacte.
Un trio SGA – Wembanyama – Jokic qui s’impose en tête du classement
Selon les dernières estimations, Shai Gilgeous-Alexander mène actuellement la danse avec 33 % de chances de remporter le trophée, devant Victor Wembanyama (22 %) et Nikola Jokic (18 %). Ces trois stars dominent chacune à leur manière : le Canadien brille avec 34,2 points de moyenne, Wembanyama impressionne à 30,2 points et 14,6 rebonds, tandis que Jokic multiplie les triple-doubles en série. Le pivot des Nuggets a même battu un nouveau record en enregistrant son 17e triple-double en moins de 30 minutes de jeu.
De leur côté, les Bucks affichent un solide bilan de 4 victoires pour une défaite, confirmant que Giannis reste une force motrice malgré le manque d’une deuxième star à ses côtés. Son impact des deux côtés du terrain demeure unique, et plusieurs analystes estiment qu’il pourrait rapidement grimper dans le classement MVP si Milwaukee continue sur cette lancée. Beverley, fidèle à son franc-parler, résume le sentiment de nombreux fans en rappelant que l’absence du Grec dans le top 3 défie toute logique.
Mais la bataille pour le trophée ne se limite pas à ces quatre noms. Luka Doncic, malgré une blessure qui a ralenti son élan, tournait à 46 points, 11,5 rebonds et 8,5 passes avant son arrêt. Austin Reaves, surprenant leader offensif des Lakers, et Tyrese Maxey, meilleur marqueur actuel de la ligue avec 37,5 points par match, viennent enrichir une lutte plus ouverte que jamais.
Cette saison pourrait bien confirmer une tendance historique : pour la huitième année consécutive, le titre de MVP semble promis à un joueur international. Entre le génie collectif de Jokic, la domination totale de Giannis et l’ascension fulgurante de Wembanyama, la NBA continue de s’internationaliser à un rythme jamais vu. Une réalité que Patrick Beverley, lui, refuse de laisser passer sous silence.
