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Par Rédaction | Sport
Les attentes étaient immenses avant même qu’il ne foule un parquet NBA. Présenté comme un talent générationnel et comparé à Larry Bird dès sa sortie de Duke, Cooper Flagg vit des débuts scrutés à la loupe avec les Dallas Mavericks. Et si certains commencent déjà à douter de son impact immédiat, Gilbert Arenas, lui, reste catégorique : le jeune prodige n’a rien d’un futur échec.
Deuxième plus jeune joueur de l’histoire à disputer un match NBA, Flagg découvre jour après jour l’intensité du plus haut niveau. Avec 13,8 points de moyenne et une adresse encore hésitante (37,3 % au tir, 28,6 % à trois points), ses statistiques n’impressionnent pas encore. Mais l’ancien All-Star Gilbert Arenas refuse de juger trop vite. « On voit qu’il ne sera pas un bust. On voit ce qu’il fait sur le terrain, les éclairs de son jeu », a déclaré l’ex-légende des Wizards dans son podcast, saluant autant le talent brut que la mentalité du rookie.
Privé de Kyrie Irving, Jason Kidd a choisi d’expérimenter en confiant à Flagg un rôle inhabituel de meneur de jeu. Une décision qui bouleverse ses repères : le jeune ailier de 2,06 m, plus à l’aise dans la raquette, doit désormais gérer le tempo et créer pour ses coéquipiers. Une mission complexe à ce stade de sa progression, mais qui révèle déjà son calme et son intelligence de jeu. Malgré la pression, Flagg limite les erreurs (moins de deux ballons perdus par match) et affiche une réussite parfaite aux lancers francs depuis ses débuts, un signe de rigueur rarement observé chez un joueur de 18 ans.
Un début de saison difficile mais porteur de promesses
Pour Arenas, ce n’est pas le manque de statistiques qui compte, mais la manière dont Flagg encaisse les coups sans jamais plier. L’ancien scoreur voit en lui un joueur courageux, capable d’ajuster son jeu plutôt que de forcer. À travers ces premières semaines d’apprentissage, Cooper fait preuve d’un mental que l’on retrouve souvent chez les futurs leaders : patience, humilité et détermination.
La principale difficulté, selon plusieurs observateurs, vient surtout de la pression démesurée qui entoure le jeune joueur. Être qualifié de “sauveur” ou de “prochain Doncic” dès son arrivée crée des attentes impossibles à satisfaire instantanément. Or, comme l’ont montré d’autres prodiges avant lui, la transition vers le monde professionnel demande du temps et des ajustements constants.
Les premiers signes d’adaptation sont pourtant bien là. Sur ses cinq dernières sorties, Flagg a inscrit au moins 15 points à quatre reprises, signant même un double-double. Ces progrès illustrent une montée en puissance progressive, mais réelle. Plus confiant, il trouve peu à peu le bon équilibre entre agressivité offensive et gestion du jeu.
Arenas, en fin connaisseur des débuts difficiles, préfère voir dans ces petites victoires les prémices d’un avenir solide. À 18 ans seulement, Cooper Flagg n’a pas encore tenu toutes ses promesses, mais il montre déjà qu’il possède l’essentiel : la résilience et le sens du jeu. Le reste, lui, viendra avec le temps — et sans doute plus tôt qu’on ne le pense.
