Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Alors que les Lakers cherchent à consolider leur effectif autour de Luka Dončić et LeBron James, une piste de transfert majeure semble s’éloigner à grande vitesse. Leur cible prioritaire, un ancien champion NBA, voit sa cote grimper à mesure que son équipe démarre la saison sur les chapeaux de roue. Un contretemps fâcheux pour Rob Pelinka, qui espérait frapper fort avant la date limite des échanges.
Depuis l’été, les Lakers étudient plusieurs scénarios pour renforcer leurs ailes, secteur jugé fragile malgré le talent de Dončić. Parmi les profils envisagés, celui d’Andrew Wiggins revenait avec insistance. L’ancien joueur des Warriors, désormais à Miami, cochait toutes les cases : défenseur solide, bon scoreur et habitué des grandes affiches. Mais la tournure prise par le début de saison du Heat pourrait bien refroidir les ardeurs de Los Angeles.
Le journaliste Svyatoslav Rovenchuk de FanSided a évoqué la situation ce week-end. « La rumeur estivale liant Andrew Wiggins et les Lakers semblait logique, presque naturelle. Mais avec le départ canon du Heat, Rob Pelinka risque d’être contraint de revoir sa copie avant la date limite des transferts », a-t-il expliqué, avant de rappeler que « Miami ne ressemble pas du tout à une équipe en perdition cette année ».
Un départ réussi qui complique les plans des Lakers
Avec trois victoires en cinq rencontres et un net rating classé troisième de la ligue (+10,4), Miami affiche une forme impressionnante. Wiggins y joue un rôle clé, tournant à 16,4 points, 4,8 rebonds, 1,4 interception et 0,8 contre de moyenne. Ces performances, ajoutées à son expérience de champion, font de lui un atout précieux que le Heat n’a aucune raison de céder à court terme.
Pour Pelinka, c’est un véritable contretemps. Le directeur général des Lakers avait fait de l’arrivée d’un ailier complet l’un de ses objectifs majeurs de l’intersaison. L’idée : compenser les lacunes défensives de Dončić et équilibrer la répartition du scoring derrière les stars. Wiggins semblait l’option idéale, capable de peser sur les deux côtés du terrain et d’apporter un leadership discret mais constant.
Cependant, la réussite actuelle du Heat rend tout transfert improbable. À South Beach, l’alchimie semble prendre forme, et les dirigeants n’envisagent plus de se séparer d’un joueur qui contribue pleinement à cette dynamique. Pour les Lakers, il faudra sans doute explorer d’autres pistes ou espérer un ralentissement du Heat dans les prochaines semaines.
Reste que la saison est encore longue, et tout peut évoluer d’ici février. Une blessure, un changement de dynamique ou une opportunité inattendue peuvent toujours rebattre les cartes. Los Angeles garde donc espoir, tout en préparant, en coulisses, plusieurs scénarios alternatifs pour ne pas être pris de court.
