Star mondiale, Francis Ngannou très clair sur la polygamie en Afrique : « Pas un…

France TV (DR)

Par Rédaction | Sport

Champion de MMA et figure emblématique de la scène sportive internationale, Francis Ngannou est souvent admiré pour sa carrière hors norme et sa détermination sans faille. Mais derrière l’athlète se cache un homme profondément attaché à ses racines et à sa culture, qui n’hésite pas à revenir sur des traditions parfois mal comprises en Occident.

Publicité

Né au Cameroun, Francis Ngannou évoque régulièrement son parcours marqué par la pauvreté, les sacrifices et une discipline de vie stricte. Si sa carrière de combattant et ses exploits dans l’Ultimate Fighting Championship l’ont propulsé sur le devant de la scène mondiale, il reste très discret sur sa vie privée. Cette réserve est d’autant plus compréhensible qu’il a traversé des épreuves personnelles très douloureuses, comme la perte de son premier fils âgé de 15 mois, un traumatisme profond et marqué au fer rouge…

Pour toutes ces raisons, l’ancien champion du monde poids-lourds de l’UFC n’a donc pas pu honorer le souhait de son grand-père, et pour cause ! Interrogé sur la pratique de la polygamie en Afrique au détour de son passage dans l’émission Club Shay Shay, Ngannou a en effet expliqué avec franchise et pédagogie :

Publicité

« Mon grand-père voulait que je me marie à 20 ans. Et pas seulement à une femme, mais à plusieurs. Avant, la polygamie en Afrique, ce n’était pas un plaisir mais une responsabilité. Dans la plupart des mariages, les hommes étaient plus contraints qu’heureux de se marier à plusieurs femmes.

Si vous ne le faisiez pas, les autres se disaient : ‘Oh, il ne se soucie pas de nous, il ne veut pas marier nos filles’. C’est pour ça que certains se mariaient avec beaucoup de femmes. »

Publicité

Ces propos rappellent que la polygamie, dans certains contextes africains traditionnels, pouvait s’apparenter à obligation sociale, un moyen de répondre à des attentes familiales et communautaires. Ngannou met ainsi en lumière un aspect culturel souvent méconnu ou caricaturé, et insiste sur la distinction entre contrainte et plaisir dans ces pratiques anciennes.

Au-delà de ses succès sportifs, le champion continue de partager des éléments de sa culture et de son histoire personnelle, offrant une vision plus nuancée de la vie dans son pays d’origine. Ses confidences sur la polygamie illustrent parfaitement sa volonté de raconter son histoire avec honnêteté, en mêlant réalisme, culture et mémoire familiale. Une chose est sûre : au regard du parcours du « Predator », on ne peut que lui souhaiter tout le bonheur du monde.

Multisports