Ce groupe de Français que Julien Courbet avoue ne pas vraiment respecter : « Ceux qui…

Julien Courbet
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Animateur emblématique du paysage audiovisuel français, Julien Courbet est une voix très écoutée aujourd’hui. Depuis des années, il met ce poids médiatique au service d’un combat qui le consume vraiment : la défense animale. Et dans ce domaine, le Bordelais ne cherche pas à arrondir les angles. ou à faire dans la dantelle. Il appelle un chat un chat, et met les responsabilités en face des gens.

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En plus de résoudre les problèmes des Français au quotidien dans « Ça peut vous arriver », Julien Courbet partage également des combats plus personnels, dont celui de la cause animale. Il y a quelques temps, il avait ainsi fait des remous sur la toile en découvrant l’histoire terrifiante de deux bébés tigres séparés très tôt de leur mère… puis utilisés dans un cirque à des fins de spectacle et de “décor”.

Ulcéré par cette trouvaille, le jeune sexagénaire n’avait alors pas pris de pincettes : il avait directement visé les Français qui cautionnent cela et qui achètent des places, en estimant que ceux-ci financent littéralement, de leur poche, la souffrance animale. Ses mots étaient clairs et incisifs :

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« Ceux qui vont payer pour ça pourront se dire qu’ils ont financé la cruaute la souffrance . Si vous voulez inculquer ces valeurs à vos enfants alors allez-y. »

D’ailleurs, il ne s’agissait pas d’une fulgurance isolée – loin de là. Ceux qui le suivent le savent : Julien Courbet, parrain de l’association « Animaux sans Foyer », est engagé depuis des années en la matière. Il parle de maltraitance, d’élevage industriel, d’abandon, d’exploitation d’animaux sauvages dans des parcs, au cirque, dans des “shows” aquatiques. Son message est constant, direct, cohérent : toute personne qui “profite” d’un animal pour le spectacle, l’exotisme ou le divertissement, participe à un système de souffrance. La preuve avec cet autre message concernant le décès d’un dauphin :

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« Ceux qui ont payé pour la voir sauter dans une prison aquatique en captivité comme une esclave sont invités à se recueillir… Ne payez pas pour voir des prisonniers souvent battus pour faire le spectacle . Soyez fier de vous en disant non. »

En s’attaquant à ces pratiques, et en nommant “ceux qui vont au cirque” comme un marqueur, un red flag moral, Courbet assume vouloir provoquer le réveil, le sursaut, chez ces gens qu’il ne tient pas forcément en haute estime de ce point de vue. Parce qu’à ses yeux, le combat animalier ne se gagne pas qu’en dénonçant les bourreaux. Il se gagne aussi en responsabilisant les spectateurs… et en les regardant droit dans les yeux.

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