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Par Rédaction | Sport
Victor Wembanyama continue d’impressionner toute la NBA, au point d’inspirer les comparaisons les plus flatteuses. S’il est déjà considéré comme un phénomène unique, certains estiment qu’il n’a pas encore atteint sa pleine puissance physique. Parmi eux, Carmelo Anthony, qui voit en lui une future version encore plus complète et dominante de Giannis Antetokounmpo.
Présent dans le podcast 7PM in Brooklyn, l’ancien All-Star a dressé un parallèle fascinant entre les deux intérieurs. « On voit chez lui un profil à la Giannis, mais avec un ensemble de compétences supérieur », a expliqué Anthony. « Giannis était mince et frêle à son arrivée. Regarde-le maintenant. Si Wemby se développe physiquement comme lui… Il n’a pas encore grandi complètement dans son corps. » L’ancien joueur des Knicks et des Nuggets pense même que le Français n’a pas encore touché à son plafond.
Anthony a poursuivi en louant la détermination du jeune joueur des Spurs. « Il ne s’est pas encore vraiment construit physiquement. Mais il commence à devenir acharné en salle de musculation, avec un état d’esprit similaire à celui de Giannis. Quand ses épaules vont s’élargir, ce sera terminé pour le reste de la ligue. » Des propos qui traduisent le respect d’un vétéran envers un talent générationnel déjà capable de dominer les deux côtés du terrain.
Une domination encore en construction
Si Wembanyama a connu une soirée plus compliquée face aux Suns, il affiche des statistiques d’un autre monde depuis le début de la saison : 26,7 points, 13,7 rebonds, 4,7 contres et 3,2 passes de moyenne. À seulement 21 ans, il est déjà le meilleur contreur de la ligue et un cauchemar pour les intérieurs adverses. Mais Carmelo Anthony estime qu’il faudra encore de la patience avant de voir la version la plus aboutie du Français.
Pour tenter de le ralentir, Anthony a livré sa propre recette : « Il faut être super agressif, super physique avec lui. Si Wemby pose un écran ou bouge dans la raquette, il faut le bousculer, le fatiguer. On doit le faire travailler pour ses 30 points et 15 rebonds. » Une méthode qui a ses limites, reconnaît-il, car le joueur des Spurs n’a pas encore la masse musculaire d’un vétéran, mais cela ne durera pas éternellement.
Le match contre Phoenix en est la preuve : les Suns ont opté pour un marquage collectif. Le plan a fonctionné un temps, forçant Wembanyama à ressortir le ballon alors que ses coéquipiers manquaient d’adresse à longue distance (10/41 à trois points). Une stratégie efficace, mais temporaire.
Car à mesure que le Français se renforce et apprend à mieux lire ces défenses multiples, ces « murs » dressés face à lui deviendront de simples obstacles symboliques. Comme Giannis avant lui, Wembanyama pourrait bientôt rendre toute opposition inutile. Et quand ce moment viendra, comme le dit Carmelo Anthony, « ce sera terminé pour le reste de la ligue. »
