Par Rédaction | Sport
Depuis plusieurs années maintenant, c’est un secret polichinelle : Zinédine Zidane attend son heure pour l’équipe de France, très probablement de l’issue de la Coupe du Monde 2026. Restait toutefois une inconnue : si, entre-temps, une proposition hors normes venait perturber ce plan officieux. C’est précisément ce qu’a tenté l’Arabie saoudite, au printemps. En vain.
Qui dit non à l’Arabie saoudite et à ses immenses ponts d’or ? Depuis quelques années, pas grand monde. Mais Zinédine Zidane, si. Fin mai 2025, juste avant la Coupe du monde des clubs, le club d’Al-Hilal a tenté d’ouvrir une brèche. Et la méthode n’avait rien d’amateur : il fallait un cadrage parfait en durée, et une somme impossible à refuser pour 99% des acteurs du foot mondial. L’Équipe avait révélé les détails :
« C’est pourquoi Al-Hilal, qui nourrit de sérieuses ambitions pour la Coupe du monde des clubs (14 juin-13 juillet), a tenté in extremis le coup avec Zidane. Avec une proposition bien ciselée : un contrat d’un an, pour un chèque largement supérieur à 100 M€. Un an, pas plus, pour lui donner l’opportunité d’accepter la mission avant de filer vers son rêve bleu.
De quoi faire tourner bien des têtes, mais pas celle de « Zizou ». Après avoir attendu vingt-quatre heures, les décideurs saoudiens ont entendu le Ballon d’Or France Football 1998 décliner la proposition avec son tact habituel. L’ancien n° 10, 52 ans, les a remerciés pour cette marque d’intérêt, avant d’expliquer avoir d’autres projets en tête »
Ce refus, qui n’a pas filtré immédiatement, en dit long sur la ligne tenue par Zidane. Dans un football où les plus grandes fortunes du Golfe ont pris l’habitude d’acheter tout ce qu’ils veulent à des prix défiant parfois tout sens commun, rares sont les personnalités capables de résister à un chèque à neuf chiffres pour seulement douze mois.
Zinedine Zidane, une fois de plus, a choisi son fil directeur. Et il l’a fait à sa manière : poliment, sans fracas, en préservant tout le monde. Mais en disant non tout de même, concentré comme jamais sur son seul objectif et son seul rêve : entraîner l’équipe de France.
