Par Rédaction | Sport
La dynamique semble s’être inversée du côté de la Louisiane. Après un départ catastrophique à 0-6, les Pelicans viennent d’enchaîner deux victoires consécutives… sans Zion Williamson. Une coïncidence ? Pas selon certains observateurs, qui estiment qu’il serait peut-être temps pour la franchise de réfléchir à un avenir sans sa star, encore blessée à l’ischio-jambier.
L’absence du joueur semble avoir libéré le collectif, et les débats s’enflamment déjà autour de son rôle et de son impact réel sur le projet de New Orleans. Mais malgré ces discussions de plus en plus insistantes, un transfert de Zion n’est pas aussi simple à envisager, notamment en raison de sa valeur actuelle sur le marché.
« Pour être honnête, leur prochaine manœuvre pourrait être un échange pour gagner maintenant, pas un trade de Zion », a confié un dirigeant rival au site HoopsHype. « Sa valeur d’échange n’est pas là, et ils subissent une vraie pression pour gagner dès cette saison. » Une déclaration qui résume bien le dilemme de l’organisation, coincée entre patience et urgence de résultats.
Un contrat complexe et une valeur incertaine
Le contrat de Williamson, qui court jusqu’en 2027-2028, est loin d’être simple à manœuvrer. Les deux prochaines années sont en effet non garanties, conditionnées à des clauses de poids et de nombre de matchs disputés lors de la saison précédente. Une situation qui refroidit de nombreux potentiels acquéreurs, inquiets par les antécédents physiques du joueur.
À seulement 25 ans, l’ancien numéro un de la draft 2019 reste un talent hors norme, capable de transformer une attaque en quelques possessions. Mais entre les blessures récurrentes, la condition physique fluctuante et la difficulté à s’imposer comme un véritable leader, la confiance des dirigeants s’effrite peu à peu.
Pour New Orleans, l’heure des décisions approche. Faut-il continuer à miser sur un joueur qui n’a disputé que la moitié des rencontres depuis son arrivée dans la ligue ? Ou faut-il au contraire capitaliser sur sa réputation pour attirer des renforts plus fiables et immédiatement productifs ?
La franchise n’a pas beaucoup de marge d’erreur. Les résultats récents montrent qu’un collectif discipliné peut gagner sans Zion, mais à long terme, son absence laisse un vide énorme en matière de puissance offensive. Si un échange devait être envisagé, il devrait être pensé dans une logique de compétitivité immédiate, pas de reconstruction.
