Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Pour toute une génération, Johnny Hallyday et Sylvie Vartan resteront un couple inséparable, symbole d’une époque d’insouciance et de légèreté. Tout n’a pourtant pas toujours été simple dans le couple formé par les deux stars, notamment dans le lit conjugal, où certaines choses pour le moins inattendues se sont déroulées !
Leur mariage, en 1965, avait immédiatement donné le ton. Ce n’était pas un mariage classique de deux artistes. C’était un événement national. Ce jour-là, le mariage de Johnny Hallyday et Sylvie Vartan avait failli dégénérer en émeute. Un prémisse de leur histoire : explosive, fascinante, incontrôlable, portée par une notoriété qui dépassait l’humain.
Dans cette vie hors-sol, il est arrivé au couple de vivre des scènes totalement surréalistes. L’interprète de « La Maritza » en a d’ailleurs livré un échantillon sans détour dans « Paris Match » il y a quelques années. Avec son recul habituel :
« Il nous est arrivé de rentrer tard dans notre chambre d’hôtel, en tournée, et de trouver des filles dans notre lit qui attendaient Johnny. C’était rock’n’roll, ça me faisait rigoler. Je me disais : ‘Non mais ce n’est pas possible !’. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Lui affichait une vraie distance par rapport aux fans, au succès, à la notoriété. »
Une anecdote qui dit tout du couple, mais aussi tout de sa façon à elle d’encaisser, de comprendre l’homme qu’elle avait épousé. Car Johnny avait ses excès, ses débordements, ses failles, et Sylvie Vartan le savait. Elle avait même expliqué sur France Inter pourquoi les infidélités du « Taulier », coureur de jupons notoire, ne l’avaient jamais vraiment atteinte :
« Non ce sont pas tellement les infidélités. Les infidélités ça n’avait pas tellement une grande importance pour tout dire parce que je connaissais parfaitement Johnny et je savais que tout ça n’avait pas une grande importance au fond. Ça fait bondir en général pas mal de filles, mais je pars du fait que chaque être est irremplaçable et que personne n’apporte la même chose à quelqu’un. »
Rien de cynique là-dedans. Juste une immense lucidité. Celle d’une femme qui a vécu, aimé, encaissé, compris. Celle d’une femme qui a aimé un homme qui n’appartenait pas qu’à elle, mais aussi à la foule, et qui s’en est accommodée au mieux jusqu’à qu’elle ne puisse plus y parvenir.
Et aujourd’hui, quand Sylvie Vartan parle de Johnny, on sent surtout l’absence et l’amour indescriptible qu’elle a toujours ressenti pour lui. Pas le règlement de comptes. Pas l’amertume. Juste l’histoire d’une vie qui ne peut pas se comparer. Une vie à part, à deux, dans un tourbillon que personne d’autre n’a connu.
