Par Rédaction | Sport
Le nom de Darryn Peterson circule déjà avec insistance dans les discussions autour de la Draft 2026. À seulement 18 ans, le jeune arrière attire une attention rare pour un joueur qui n’a pas encore posé un pied en NCAA. Mais sa réputation, bâtie sur un mélange explosif de talent pur et de maturité dans le jeu, intrigue tout le monde. Et certains observateurs n’hésitent plus à le comparer à des légendes du calibre de Kobe Bryant ou Vince Carter.
Numéro un des lycéens américains la saison dernière, Peterson a choisi de rejoindre les Kansas Jayhawks, une des formations les plus prestigieuses du pays. Dans un programme habitué à façonner des stars comme Wilt Chamberlain, Paul Pierce ou Joel Embiid, la pression sera immense. Chaque saison de Kansas se joue sur une seule attente : le titre NCAA. Et avec un tel talent, cette exigence semble plus légitime que jamais.
C’est Bill Simmons, célèbre analyste et podcasteur NBA, qui a mis le feu aux poudres en comparant le jeune prodige à deux icônes du basket moderne. « Le gamin de Kansas est peut-être le meilleur arrière prospect depuis Vince Carter, ou même depuis Kobe [Bryant]. C’est à ce point-là qu’il peut être bon », a déclaré Simmons. Avant même le début de la saison, il avait déjà prédit une place pour Peterson dans l’équipe américaine des Jeux Olympiques 2028 à Los Angeles, ajoutant : « D’après tout ce qu’on entend, c’est Kobe… Il mesure 1m96, joue des deux côtés du terrain, fait tout. Je pense qu’il prendra la place d’Anthony Edwards en 2028. Ce gars-là, il l’a. C’est le meilleur que nous ayons produit depuis Edwards, peut-être même meilleur. »
Un parallèle osé mais révélateur du potentiel
En observant les images de ses matchs, difficile de ne pas comprendre l’enthousiasme. Sans être aussi aérien que Vince Carter, Peterson dégage une fluidité balle en main et une coordination qui rappellent effectivement les débuts de Kobe. Il possède déjà une panoplie offensive variée : tir en suspension, pénétration, jeu sans ballon… un arsenal rare pour son âge. Sa lecture du jeu et sa capacité à créer des espaces laissent penser qu’il a tout pour devenir un arrière complet.
Physiquement, il lui reste à s’étoffer avant de franchir le pas vers la NBA, mais à 18 ans, le temps joue pour lui. Ni Carter ni Bryant n’étaient des monstres physiques à leur arrivée dans la ligue, et c’est à travers le travail qu’ils ont bâti leurs corps de superstars. Chez Peterson aussi, tout laisse penser que la marge de progression est considérable, tant sur le plan athlétique que mental.
Reste à savoir s’il saura gérer le poids de ces comparaisons précoces. Dans une époque où chaque performance est scrutée et commentée instantanément, il est facile de passer du statut de “nouveau Kobe” à celui de “déception” en quelques semaines. Les réseaux sociaux amplifieront forcément les attentes et les critiques, un défi supplémentaire pour un joueur encore en pleine construction.
Mais si Darryn Peterson parvient à conserver son calme et sa discipline, il pourrait bien justifier les espoirs démesurés placés en lui. La Draft 2026 s’annonce d’ailleurs comme l’une des plus relevées de ces dernières années, avec A.J. Dybantsa et Cameron Boozer en rivaux directs. Trois jeunes destinés à marquer leur époque, et un seul trône à conquérir : celui de la prochaine grande star du basket américain.
