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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Malgré le fait que Cooper Flagg ait été le premier choix de la Draft 2025 de la NBA, certains dirigeants de la ligue estiment que le niveau de la cuvée de la Draft 2026 est tellement exceptionnel qu’il aurait pu glisser au-delà du podium s’il n’avait pas reclassé. Selon ces cadres, la présence de Flagg dans la Draft 2026 l’aurait vu descendre potentiellement jusqu’à la sixième position, un scénario qui souligne la profondeur et la qualité générationnelle de ce groupe de prospects.
La saison de basketball universitaire vient tout juste de commencer, mais les perspectives pour la Draft 2026 suscitent déjà un enthousiasme bien supérieur aux attentes initiales. La classe est considérée comme étant extrêmement forte au sommet, avec plusieurs joueurs considérés comme des talents potentiellement franchise-type. Les équipes s’attendent à ce que le développement de ces jeunes joueurs d’ici le mois de juin 2026 ne fasse que renforcer cette impression de qualité.
Cette force est si remarquable qu’elle remet en question la position de prospects déjà établis, comme Cooper Flagg, pourtant sélectionné en première position l’année précédente. L’idée même qu’un joueur de ce calibre puisse être menacé dans les rangs des meilleurs choix de loterie montre à quel point les attentes sont élevées concernant la prochaine génération de basketteurs universitaires.
Une Classe 2026 Historiquement Forte
À titre de comparaison, et pour illustrer la profondeur de cette prochaine cuvée, des dirigeants de la NBA ont émis l’hypothèse que Flagg, s’il n’avait pas anticipé son éligibilité, n’aurait été, « au mieux, que le troisième choix, mais aurait pu descendre jusqu’à la cinquième ou la sixième position ». Ce scénario est alarmant pour les joueurs d’autres cuvées, mais il témoigne surtout de la qualité et de la quantité de talents de haut niveau qui pourraient se présenter en 2026.
Cette perception partagée par les exécutifs de la ligue justifie l’empressement de plusieurs franchises à se positionner pour le haut de la Draft. Des joueurs comme Darryn Peterson, Cameron Boozer et AJ Dybantsa sont actuellement cités parmi les favoris pour le premier choix en 2026. La concurrence entre ces talents est si féroce que des projections comme celles-ci font dire aux experts que cette cuvée pourrait être l’une des plus riches de la décennie.
C’est pourquoi, malgré un début de saison encore jeune, l’on observe déjà des équipes de la NBA qui affichent des bilans désastreux. L’objectif clair derrière ces contre-performances est d’optimiser leurs chances de décrocher un choix de loterie élevé. La perspective d’obtenir un joueur potentiellement générationnel est une opportunité trop grande pour être ignorée par les équipes qui sont en phase de reconstruction.
Le développement de ces jeunes joueurs au cours des prochains mois sera déterminant, mais l’excitation est palpable. Si la cuvée 2026 parvient à maintenir son niveau de progression, elle pourrait bien redéfinir les critères d’évaluation des meilleurs espoirs. L’idée même que Cooper Flagg puisse ne pas être le meilleur joueur de cette classe, malgré son statut de numéro 1 en 2025, est la preuve la plus éloquente de la qualité que les dirigeants de la NBA attendent de la prochaine promotion.
