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Par Rédaction | Sport
On savait Stephen Curry dans une forme étincelante, mais les comparaisons qui ont ressurgi après son dernier exploit ont créé un écho particulier. En quelques jours, son nom a de nouveau été associé à celui de Michael Jordan, une association qui revient uniquement dans les moments les plus exceptionnels. Et la prise de parole de Steve Kerr a amplifié ce phénomène.
Les deux performances XXL de Curry contre San Antonio ont ravivé les souvenirs de ses meilleures années. Son organisation a une nouvelle fois assisté à un spectacle offensif rare, presque irréel pour un joueur de son âge. Rien d’étonnant à ce que la discussion médiatique se soit immédiatement réorientée vers son héritage. L’ampleur du buzz a ensuite poussé Kerr à développer un parallèle que peu d’entraîneurs peuvent se permettre d’évoquer.
Interrogé à la radio, le coach a commencé par souligner l’énergie du public autour de Curry. Il a expliqué qu’en arrivant à l’arène, il a observé une foule entière portant le numéro 30. Selon lui, cette scène lui a immédiatement rappelé l’époque où Jordan aimantait toutes les salles du pays. En décrivant ce rituel devenu quotidien, Kerr laissait déjà entendre que Curry appartient à une catégorie très exclusive dans l’histoire du basket.
Une aura comparable : les mots très forts de Steve Kerr
Sous ce constat, Kerr a tenu à rappeler à quel point Curry et Jordan déclenchent la même fascination. Il a insisté sur la dimension universelle de leur impact : « Ces deux gars transcendent le sport ; ils dépassent les frontières entre domicile et extérieur. Les gens veulent juste les voir jouer, peu importe l’organisation ou la ville ». Il a également mis en avant leur sens de la responsabilité envers les fans : « Ils savent que beaucoup viennent les voir pour la seule fois de leur vie… et ils veulent absolument offrir un show ».
Les statistiques récentes confirment pourquoi cette comparaison prend une telle ampleur. Curry est devenu seulement le deuxième joueur de l’histoire, après 37 ans, à enchaîner deux matchs à 45 points ou plus, rejoignant ainsi Jordan. Kerr n’a pas cherché à analyser outre mesure cette performance, se contentant de reconnaître que « ce que Steph fait en ce moment, c’est du niveau des plus grands, il n’y a pas d’autre mot ». La précision de son tir et sa capacité à briser toutes les défenses ont rendu impuissant un groupe de San Antonio pourtant agressif.
La dimension symbolique de ce parallèle va plus loin que quelques chiffres alignés. Kerr a rappelé que les deux hommes partagent le même goût du défi, cette envie presque viscérale de répondre dans les moments chauds. Il affirme que « ces joueurs-là portent une partie de la ligue sur leurs épaules, chacun à son époque », évoquant l’évolution du jeu mais la permanence de ces talents singuliers. Ce point de vue résume l’essence même de leur héritage croisé.
Pour Golden State, cette stabilité incarnée par Curry tombe à point nommé dans une saison où de nombreux repères sont encore en construction. L’entraîneur reconnaît que d’autres éléments de l’effectif doivent encore progresser, mais que le meneur reste la boussole de cette organisation historique. « Steph n’a jamais eu besoin d’être ‘figuré’ ou repositionné. Il est prêt chaque soir, comme au premier jour », a conclu Kerr, mettant un terme à un éloge rare.
