3 ans après sa mort, Lou Pernaut surprend et y va cash sur Jean-Pierre Pernaut : « C’est pas un…

Lou Pernaut et Jean-Pierre Pernaut
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Près de trois ans après la disparition de Jean-Pierre Pernaut, sa fille Lou, désormais âgée de 22 ans, évoque de plus en plus librement la relation qu’elle entretenait avec l’icône du 13h de TF1. Invitée dans l’émission de Jordan de Luxe, la jeune femme a surpris en tenant des propos très francs — presque déroutants — sur le métier de son père et sur la manière dont elle avait perçu sa carrière depuis l’enfance. De l’honnêteté pure !

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Jean-Pierre Pernaut continue d’être vivement regretté, et son empreinte demeure. De son côté, sa famille s’est reconstruite, à l’image de sa fille Lou Pernaut. Invitée de Jordan de Luxe, la jeune femme a notamment expliqué à quel point la notoriété de son père lui semblait banale. Un point de vue étonnant, mais qui révèle surtout l’habitude d’avoir grandi au cœur d’un environnement médiatique omniprésent :

« Il a toujours été tellement normal, et j’ai grandi avec. Quand j’étais bébé, dès que j’entendais le générique du JT, je faisais ça », confie-t-elle en mimant le geste automatique qu’elle faisait enfant en pointant la télévision. « Il ne s’est jamais caché de ça, il ne voulait pas nous préserver, il s’en foutait. J’ai grandi avec ça, pour moi c’est normal. »

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Mais c’est surtout la manière dont Lou Pernaut relativise l’impact du métier de son père qui a interpellé. Là où l’ancien pape du 13 heures a souvent été porté aux nues par ses fidèles, elle a plutôt minimisé ce qu’il faisait :

« C’est certes un métier qui est très médiatisé… Après il n’a pas sauvé des gens, c’est pas un métier à risque. C’est une image qui est très bien, c’est une fierté… mais c’est tout. »

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Des propos qui contrastent avec l’aura quasi mythique que beaucoup associent à Jean-Pierre Pernaut, journaliste populaire, défenseur acharné du terroir et figure quotidienne de millions de Français pendant plus de trente ans. Lou Pernaut, elle, ramène son père à sa normalité, à l’homme qu’elle connaissait, loin des projecteurs : un père avant d’être une personnalité.

La jeune femme est également revenue sur la différence d’âge importante qui la séparait de son père — un élément qu’elle a compris très tôt comme une donnée essentielle de leur relation :

« Je le savais surtout quand je le voyais fumer, tu vois, il avait des problèmes de cœur. Je savais que mon père je l’aurais pas jusqu’à mes 50 ans… C’est pas évident vu qu’il m’a eu à 52 ans. Je savais que mes enfants, il ne les verrait peut-être pas. »

Une lucidité précoce qui donne un éclairage poignant sur les dernières années du journaliste, emporté en mars 2022 à 71 ans après un long combat contre le cancer du poumon. Pour Lou Pernaut, l’enjeu n’est donc pas de magnifier une légende, mais de parler d’un père aimé, imparfait, présent et vulnérable. Et c’est peut-être cette sincérité brute — parfois déconcertante — qui rend aujourd’hui ses mots si marquants.

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