NBA – Kendrick Perkins très inquiet pour Wembanyama : « L’histoire montre que ces joueurs…

Victor Wembanyama et Kendrick Perkins, ancien de NBA
San Antonio Spurs (DR) / Knuckleheads Podcast (DR)

Par Rédaction | Sport

Une nouvelle absence de Victor Wembanyama remet en lumière une question que certains observateurs redoutent d’aborder. Alors que la franchise texane tentait d’entretenir un élan prometteur en ce début de saison, cette coupure force une pause inattendue. Plusieurs analystes se demandent désormais ce que ces alertes répétées signifient pour la suite. Sans tirer de conclusions hâtives, le sujet revient avec insistance au fil des mois.

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La récente blessure au mollet du pivot français a en effet créé un froid autour d’une équipe qui venait tout juste de trouver du rythme. Même si les premiers retours médicaux se veulent rassurants, les inquiétudes persistent autour de la capacité de Wembanyama à enchaîner les rencontres. L’an passé, sa saison avait déjà été perturbée par un problème vasculaire à l’épaule ne lui permettant de jouer que 46 matchs. Ce nouvel arrêt rappelle brutalement que son développement n’est pas un long fleuve tranquille.

Les propos de Kendrick Perkins ont particulièrement marqué l’opinion, l’ancien champion exprimant publiquement son trouble face au schéma qui semble se dessiner. Il estime que les intérieurs d’une telle taille sont rarement épargnés par l’usure physique, quel que soit leur talent. L’histoire récente de la NBA lui donne en partie raison : les géants dépassant les 2m24 ont souvent payé un lourd tribut, freinés par des séries de pépins plus ou moins sérieux au fil de leur carrière.

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Une inquiétude légitime, mais un encadrement expérimenté

Dans une intervention remarquée, Perkins a expliqué que « l’histoire montre que les joueurs de 2m24, 2m26 ou plus n’ont pas ces carrières de 15 ou 16 ans. C’est souvent huit ou neuf. Donc quand on parle d’un joueur de cette taille, même s’il est unique, son gabarit reste le même. À chaque blessure, c’est forcément dans un coin de ma tête et dans celle de tout le monde. » Ces déclarations ont ravivé un débat latent autour de la gestion de son temps de jeu, de son évolution physique et de la manière dont la franchise doit accompagner un profil aussi atypique.



Malgré ces doutes amplifiés par les dernières nouvelles, certains anciens joueurs se montrent beaucoup plus optimistes. Danny Green, qui connaît parfaitement les méthodes de l’organisation texane, a tenu à calmer les esprits. Pour lui, la prudence affichée s’inscrit dans une continuité parfaitement maîtrisée, héritée des nombreuses années passées à gérer les blessures de stars majeures tout en maintenant un haut niveau de compétitivité. Ce rappel de contexte rassure une partie des suiveurs, convaincus que le Français bénéficie de l’environnement idéal.

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Green a notamment rappelé que les Spurs avaient déjà traversé des épisodes similaires tout en continuant de progresser, voire d’obtenir d’excellents résultats en pleine adversité. Il cite des exemples concrets pour illustrer à quel point la profondeur et l’esprit collectif peuvent compenser les absences prolongées. Cette philosophie pourrait d’ailleurs offrir une chance inespérée aux jeunes joueurs désireux de prouver leur valeur dans un contexte plus exigeant que prévu. L’idée n’est pas de minimiser l’importance de Wembanyama, mais de rappeler que l’organisation ne dépend jamais d’un seul homme.

La franchise devra toutefois gérer un autre dilemme : le calendrier ne pardonne pas dans une Conférence Ouest où la moindre baisse de régime peut coûter cher. Une longue absence d’un joueur majeur constitue souvent un handicap difficile à rattraper, surtout pour une équipe encore en construction. Le défi sera de maintenir une dynamique collective sans dénaturer l’identité mise en place depuis l’arrivée du Français. Cette période d’adaptation forcée servira d’indicateur précieux sur la maturité du groupe.

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