Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
À 86 ans, Amanda Lear n’a rien perdu de son humour brutal, de son sens de la formule et de cette liberté de ton qui l’accompagnent depuis plus de cinquante ans. Invitée sur RTL en avril 2025, la muse de Salvador Dali a une nouvelle fois prouvé qu’elle restait fidèle à elle-même : irrévérencieuse et imperméable aux conventions. Elle l’a prouvé en évoquant sa vie intime…
Figure inclassable du paysage culturel français, Amanda Lear revendique désormais une existence plus apaisée, débarrassée des contraintes sentimentales. Pour celle qui a longtemps vécu sous le feu des projecteurs, assumer sa solitude est devenu un véritable luxe, presque une philosophie de vie. Son rapport au couple, à la liberté et au quotidien est toujours assumé – quitte à surprendre.
Au cours d’un passage sur RTL en avril 2025, l’artiste avait en effet commencé par détailler son besoin d’espace personnel, et sa capacité à s’affranchir de la solitude sans aucun problème. Au contraire, elle semble même privilégier ce mode de vie :
« Moi, j’aime beaucoup la solitude, dans mon métier, je suis tout le temps entouré de gens, le public, les secrétaires… Donc, se retrouver, pour moi, ce n’est pas un problème. C’est même le contraire ! On s’habille comme on veut, on mange comme ce qu’on veut, on dort quand on veut. Je n’aime pas rendre des comptes. Quand vous êtes en couple, qu’est-ce qu’on fait ? Où on va ? Qu’est-ce-qu’on mange ? »
Curieux, Thomas Sotto l’a alors interrogée sur son statut amoureux du moment. Une question qui a valu une réponse immédiate, dans son style le plus pur :
« Déjà ça ne vous regarde pas trop. Mais j’ai fermé la boutique… Le prochain mec qui me voit à poil, c’est le médecin légiste »
Une sortie cinglante, drôle, mais aussi révélatrice de sa manière d’être passée à autre chose pour de bon. Contrairement à beaucoup de personnalités de son âge, Amanda Lear ne cherche ni à paraître plus jeune ni à entretenir une image artificielle. Elle assume l’avancée du temps avec panache, humour et un détachement presque enviable.
Toujours cash, toujours libre, elle reste plus que jamais elle-même : une icône qui ne ressemble à aucune autre, et qui refuse obstinément d’entrer dans les cases. Et à 86 ans, visiblement, elle n’a pas l’intention de changer.
