NBA – Déjà blessé, autre mauvaise nouvelle pour Victor Wembanyama !

Victor Wembanyama avec les Spurs
San Antonio Spurs (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

La dynamique autour de Victor Wembanyama a soudainement pris une tournure inattendue ces derniers jours. Alors que son début de saison laissait imaginer une trajectoire irrésistible, sa blessure change la donne. Les projections extérieures ont en effet changé de ton.

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Depuis son arrivée, Wembanyama a donné l’impression de repousser chaque soir les limites qu’on lui prêtait. Sa montée en puissance défensive était devenue l’un des éléments centraux de l’excellent début de saison de San Antonio. Avec sa présence dissuasive et son sens inné du timing, il contrôlait la peinture comme un vétéran. Mais la récente blessure au mollet, qui le tiendra éloigné des terrains au moins deux semaines, a brutalement gelé cette ascension.

L’impact de cette indisponibilité dépasse largement les préoccupations sportives immédiates. Avec la règle imposant au moins 65 matchs disputés pour être éligible aux trophées individuels, chaque rencontre manquée pèse lourd dans la course au DPOY. Et dans ce contexte, les bookmakers n’ont pas tardé à revoir leur hiérarchie : Wembanyama ne figure plus en tête des prédictions, délogé par un autre jeune intérieur au profil similaire, mais actuellement plus disponible.

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Un changement inattendu dans la hiérarchie défensive

Le nouveau favori n’est autre que Chet Holmgren, dont l’ascension dans les projections reflète autant son bon début de saison que les incertitudes entourant Wembanyama. Les deux joueurs ont développé une rivalité sportive captivante, chacun prenant l’ascendant à différents moments. Fox Sports rapporte que « Wembanyama est désormais coté à +350, derrière Holmgren et ses +135 », un écart révélateur de la bascule actuelle. Cette redistribution montre à quel point la disponibilité reste un élément clé dans ce type de course.



La durée potentielle d’absence de Wembanyama complique la situation. S’il manque entre sept et dix matchs sur cette période, ses marges deviennent extrêmement réduites pour la suite. Il ne pourrait pas manquer plus de quelques rencontres supplémentaires sous peine d’être automatiquement exclu des votes. La possibilité d’un protocole conservateur, avec gestion des back-to-backs à son retour, ajoute une couche d’incertitude supplémentaire à ses ambitions individuelles.

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Holmgren n’est pourtant pas lui-même dans une situation totalement idéale, puisqu’il a déjà manqué plusieurs matchs au début de saison. Toutefois, son rythme actuel laisse entrevoir une continuité plus stable, ce qui joue en sa faveur dans les projections. Le contraste avec la situation de Wembanyama, dont la date de retour dépend d’une réévaluation médicale, rend la comparaison encore plus délicate pour les observateurs. Cette impression de flou pèse lourdement dans la perception collective de la course.

La pression de ce règlement des 65 matchs intervient alors que plusieurs voix s’élèvent dans la ligue pour dénoncer un calendrier trop exigeant. Mike Conley et Steve Kerr ont encore récemment pointé du doigt la multiplication des back-to-backs, un facteur aggravant pour les joueurs stars soumis à des charges physiques colossales. Pour Wembanyama, dont la franchise devra gérer soigneusement chaque étape de son retour, cet élément représente un obstacle supplémentaire qu’il faudra dompter.

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