Orelsan (43 ans) explique cash pourquoi il snobe Nikos Aliagas : « Je ne suis plus…

Nikos Aliagas et Orelsan
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Artiste majeur de sa génération, Orelsan n’a jamais eu peur de dire franchement ce qu’il pense du milieu médiatique. Habitué à suivre son propre rythme et à refuser ce qui ne lui ressemble pas, l’artiste de 43 ans intrigue parfois par sa rareté en télévision. Et lorsqu’on lui parle de la « Star Academy » ou de Nikos Aliagas, qu’il connaît pourtant depuis ses débuts, il l’admet sans détour : il ne s’y voit tout simplement pas.

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Si vous rêvez de voir Orelsan s’adonner à des duos avec certains élèves de la « Star Academy », il va falloir patienter encore un peu… voire même carrément se faire une raison pour de bon. Interrogé par Fun Radio sur la raison pour laquelle il décline systématiquement les invitations de l’émission culte de TF1, l’interprète de « La terre est ronde » a été franc comme à son habitude :

« Pour l’instant, je fuis malheureusement. J’ai l’impression que ça passe un truc où je ne suis plus à ma place. Le côté plateau télé à l’ancienne. Je m’entends hyper bien avec Pierre Garnier, qui est issu de la Star Academy, je n’ai pas d’a priori, je vois que ça lance des artistes, c’est cool. Mais je ne me vois pas dans le truc, j’ai l’impression que je franchis un truc où je ne suis plus dans mon univers. Mais ça se trouve c’est juste une appréhension ».

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Un aveu clair, qui reflète bien la personnalité du rappeur : pudique, discret, peu attiré par les mécaniques d’exposition traditionnelles. Si Nikos Aliagas reste une figure respectée dans le paysage audiovisuel, le Caennais reconnaît que l’univers « plateau TV » n’est plus en phase avec sa carrière actuelle, ni avec sa manière de concevoir la musique et la promotion.

Il faut dire qu’Orelsan traverse une période artistique exceptionnelle. Son nouvel album, La fuite en avant, cartonne partout en France et le remet au centre du paysage musical, sans avoir besoin de faire le tour des émissions télévisées comme autrefois. Une dynamique qui contraste fortement avec le début des années 2000, époque à laquelle la « Star Ac » attirait jusqu’à des superstars internationales et constituait une vitrine incontournable pour les artistes.

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Aujourd’hui, les codes ont changé : l’industrie se joue davantage sur les réseaux, les plateformes et les performances live que sur les passages télé soigneusement calibrés. Orelsan incarne parfaitement ce virage générationnel, préférant rester fidèle à son univers plutôt que d’entrer dans un dispositif où il se sentirait en décalage.

S’il ne ferme pas totalement la porte, il n’en demeure pas moins clair : pour l’instant, la « Star Academy » et les plateaux de Nikos Aliagas se feront sans lui. Une manière d’assumer sa ligne artistique… sans trahir ce qui fait sa singularité.

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