Par Rédaction | Sport
L’actualité à Dallas continue de révéler des tensions profondes, même après le changement de propriétaire. Alors que la franchise tente de reconstruire, d’anciens griefs ressurgissent en interne et pointent vers une figure bien connue. Les critiques autour de décisions passées reviennent ainsi au premier plan, laissant penser que certains choix ont pesé lourd dans le déclin récent de l’équipe. Une dynamique qui éclaire peut-être les difficultés actuelles de Dallas.
Les révélations récentes indiquent que Nico Harrison aurait longtemps nourri un profond ressentiment à l’égard de Mark Cuban, accusé selon lui d’avoir commis plusieurs erreurs majeures ayant ralenti les ambitions de l’organisation. D’après ESPN, l’ancien GM voyait l’été 2022 comme un tournant raté, notamment avec la perte de Jalen Brunson et l’arrivée peu concluante de Christian Wood. Ces décisions auraient été perçues comme autant de freins dans la progression d’un projet déjà fragile.
La transition avec le nouveau propriétaire Patrick Dumont a, semble-t-il, offert à Harrison un espace pour redéfinir l’organigramme. ESPN rapporte qu’il insistait pour instaurer une chaîne de commandement claire en s’adressant directement au nouvel actionnaire. À ce sujet, une source interne avance qu’il aurait confié : « Nico disait en gros : ‘Je ne veux plus gérer Mark. Il en fait trop.’ », une déclaration qui illustre le climat pesant de l’époque.
Un tournant manqué pour les Mavericks
Sous Dumont, Harrison espérait remettre l’équipe sur de bons rails, mais l’héritage de certaines décisions restait lourd. La perte de Brunson, devenu depuis l’un des meilleurs arrières de la ligue, symbolise l’un de ces regrets majeurs. Dallas s’était également séparé de Christian Wood l’année suivante, démantelant un noyau qui avait pourtant atteint la finale de conférence deux ans plus tôt. À défaut de reconstruire autour de Luka Doncic, la trajectoire s’est progressivement détériorée.
La relation compliquée entre Cuban et Harrison a fini par nourrir une véritable guerre d’influence interne, chaque camp estimant que l’autre freinait l’évolution de l’équipe. Et si Cuban avait réussi certains coups marquants, notamment avec l’arrivée de Doncic à la draft, l’incapacité à sécuriser son entourage a pesé sur la dynamique collective. Plusieurs membres du staff voyaient dans ces choix le début d’un lent déclin difficile à enrayer ensuite.
Avec le licenciement récent de Harrison, Dallas se retrouve aujourd’hui face aux conséquences de ces années de tiraillements. Entre vétérans placés sur le marché, instabilité structurelle et saison compliquée, la franchise cherche un nouveau souffle. Le défi consiste désormais à recréer une vision cohérente, débarrassée des lourdeurs du passé et en mesure de restaurer la confiance de ses talents.
L’avenir immédiat s’annonce incertain, mais cette séquence met en lumière un point essentiel : Dallas devra impérativement stabiliser sa gouvernance pour espérer amorcer un véritable renouveau. Le temps dira si cette nouvelle ère permettra d’effacer les erreurs accumulées, ou si les séquelles des choix passés continueront de hanter la franchise pour plusieurs saisons.
