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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Le passé familial de certaines personnalités réserve parfois des anecdotes inattendues. C’est le cas de Chloé Jouannet, actrice montante et fille d’Alexandra Lamy, qui s’est récemment confiée sur un souvenir d’adolescence impliquant, sans qu’il n’en sache rien à l’époque, Jean Dujardin (alors compagnon de sa mère). Une révélation amusante, mais qui cache en réalité des années plus tourmentées qu’elle ne le laisse croire au premier abord.
Figure émergente du cinéma français, Chloé Jouannet a grandi sous les projecteurs, entre une mère comédienne reconnue et un beau-père illustre en la personne de Jean Dujardin. Invitée dans le podcast Le Pigeonnier, la jeune actrice a raconté une scène marquante de son adolescence, une soirée débridée qui en dit long sur sa quête de repères à l’époque. Des années où la fille d’Alexandra Lamy oscillait entre insouciance affichée et tourments plus profonds, souvent loin du regard de l’acteur oscarisé.
Dans ce podcast, Chloé Jouannet a évoqué cette fameuse soirée et la manière dont elle s’est attirée les foudres de sa mère. Elle raconte ensuite son idée, un peu folle, liée à l’Oscar de Jean Dujardin glané pour « The Artist » :
« On fait une énorme soirée chez moi, je ruine l’appart, je me fais engueuler par ma mère de ouf et je me souviens dans ma tête me dire : c’est pas grave, au moins, j’ai des copines maintenant. Mon ex beau-père qui avait gagné l’Oscar, on faisait payer les gens pour toucher l’Oscar et faire des discours ! »
Ce récit, aussi léger qu’il puisse paraître, s’inscrit pourtant dans une période beaucoup moins anodine de la vie de la comédienne. Elle-même le reconnaît : derrière les soirées et les rires, son adolescence a été marquée par des excès et des expériences dangereuses. Dans un autre podcast, elle est ainsi revenue avec franchise sur son rapport aux drogues durant ces années instables :
« J’ai pris très jeune, à Londres. De mes 14 à 17 ans, du matin au soir, je fumais des joints, ce qui m’a créé beaucoup d’anxiété donc j’ai arrêté du jour au lendemain. Et après j’ai eu une période de mes 16 à 18, mon grand truc qui était ‘marrant’ avec mes copines, on allait à Londres dans des parcs, et on prenait des Taz, de la MD… Je n’en ai plus jamais repris après. Quand je suis rentrée à Paris à 19 ans, je n’ai plus jamais touché à un joint de ma vie. Zéro drogue, j’avais peur de tout. Et puis j’ai été très déçue de moi cette année parce que j’ai essayé la coke en octobre 2024. C’est la seule drogue que je n’avais pas testée. C’est vraiment de la merde, je ne le conseillerais à personne, pas à mon pire ennemi ».
Avec cette transparence, la jeune Française montre qu’elle a depuis parcouru un long chemin. Désormais tournée vers une vie plus stable, Chloé Jouannet aspire à davantage d’équilibre. Elle dit vouloir se recentrer sur sa carrière, ses relations et même réduire sa consommation d’alcool. Une manière pour elle d’entamer un nouveau chapitre, loin des excès de son adolescence, mais sans jamais renier la sincérité qui fait aujourd’hui sa force.
