puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Rédaction | Sport
La tension autour des Warriors ne faiblit pas ces dernières semaines, et certains anciens joueurs n’ont pas hésité à cibler des cadres de l’équipe. Dans ce contexte instable, les mots prononcés à distance prennent parfois plus de poids qu’un simple commentaire médiatique. Draymond Green, souvent au cœur de ces échanges, a fini par sortir du silence. Une prise de parole qui en dit long sur la manière dont il vit ces critiques récurrentes.
Depuis le début de saison, Golden State cherche toujours son identité, ce qui laisse à chacun l’occasion d’y aller de son analyse. L’un d’eux, Kenyon Martin, n’a pas caché ses réserves en qualifiant implicitement Green d’« imposteur » parmi les joueurs les plus robustes de la ligue, ce qui a rapidement fait réagir. Le triple champion, pourtant habitué aux provocations, a cette fois été touché par la provenance du commentaire. La relation qu’il pensait avoir avec Martin a semblé rendre l’attaque plus personnelle encore.
Lorsque Green a répondu dans son propre podcast, il n’a pas caché sa déception en évoquant d’abord leurs racines communes. « C’est un peu déroutant… On vient du même endroit, et j’ai grandi en le soutenant. Alors voir des attaques constantes, c’est surprenant », a-t-il expliqué. Il est ensuite revenu sur la manière dont Martin l’a ciblé : « On pourrait penser qu’un ancien numéro 1 de Draft montrerait plus d’amour, surtout quand nos rôles étaient similaires », a-t-il poursuivi, insistant sur un respect qu’il estimait absent.
Une incompréhension profonde chez Green
Green a également mis en perspective les critiques en rappelant leurs trajectoires respectives au plus haut niveau. Il a glissé d’autres remarques franches, sans chercher à masquer sa frustration. « Quand tu as été premier choix et que tu n’as été All-Star qu’une fois… beaucoup diraient que c’est un certain échec », a-t-il lancé. Avant d’ajouter une comparaison directe : « J’ai été choisi 35e, j’ai fait quatre All-Star Games, un titre de Défenseur de l’année, neuf équipes défensives. Lui, aucune ». Une manière assumée de rappeler que les CV ne racontent pas la même histoire.
Green a ensuite longuement insisté sur le fait qu’il avait volontairement ignoré de nombreuses attaques avant celle-ci, préférant éviter d’offrir une exposition supplémentaire à Martin. « Quand je réponds, ça devient une autre dimension. Alors j’ai essayé de ne rien dire, par respect », a-t-il déclaré. Mais selon lui, la répétition des piques a fini par dépasser ses limites, d’autant plus qu’il estimait avoir montré du soutien pendant des années. « J’ai toujours encouragé ce gars. Et malgré ça, les tirs continuent… c’est juste un peu décevant », a-t-il résumé.
Le vétéran a enfin regretté que cet échange public entache une admiration qu’il disait sincère depuis son adolescence. « Je l’ai applaudi sans relâche quand j’étais gamin, mais je ne comprends pas pourquoi ça doit en arriver là », a conclu Green, visiblement affecté par le manque de réciprocité. Il laisse désormais la balle dans le camp de Martin, en attendant une éventuelle réponse.
Sur le terrain, Draymond Green tourne autour de ses standards habituels avec une influence toujours marquée sur l’organisation collective du jeu. Golden State espère qu’il pourra transformer cette frustration en énergie positive lors des prochaines rencontres. Avec un déplacement important face à Portland, Green aura l’occasion de répondre de la manière qu’il préfère : par l’impact, l’intensité et les victoires.
