puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Rédaction | Sport
La trajectoire hors terrain de Stephen Curry continue d’attirer les projecteurs alors que le meneur envisage l’après-Under Armour pour la suite de sa marque personnelle. Après plus de dix ans à faire prospérer une identité devenue incontournable dans l’univers sportif, la star des Warriors se retrouve face à un choix rare à ce stade de sa carrière.
Depuis quelques jours, son statut de free agent sur le marché des équipementiers déclenche analyses, souvenirs et avis tranchés. Certains observateurs estiment que Curry pourrait capitaliser seul, en poursuivant l’expansion de sa marque sans partenaire majeur. D’autres, au contraire, voient dans ce moment une opportunité de revenir dans un environnement plus valorisant. Au-delà de ces théories, c’est surtout sa longévité et son attractivité intacte qui impressionnent l’industrie.
Kevin Durant, interrogé sur le sujet dans un podcast, n’a pas tourné autour du pot en affirmant que « Curry aurait toujours dû être un athlète Nike… Il a construit son propre univers, et c’est un moment excitant pour lui, surtout parce qu’à 37 ans, on sent que les marques veulent encore ses services. On a presque l’impression qu’il est à nouveau un rookie ». Une manière d’encourager son ancien coéquipier, tout en rappelant à quel point son image reste puissante malgré les années.
Un contexte chargé d’histoire entre Curry et Nike
Si l’hypothèse d’une union renouvelée fait parler, c’est parce qu’un précédent douloureux demeure dans les mémoires. En 2013, alors que Curry montait doucement en puissance, Nike avait manqué sa chance en accumulant les maladresses. La présentation destinée à le convaincre était truffée d’erreurs, dont la prononciation répétée de son prénom et une diapositive qui affichait encore le nom de Kevin Durant. Une faute professionnelle signée en partie… Nico Harrison.
Under Armour avait alors saisi l’occasion, lui proposant un rôle central accompagné d’une ligne signature. Ce pari audacieux, pris à un moment où Curry n’était pas encore un visage majeur de la ligue, s’est avéré l’un des plus rentables de l’histoire récente du marketing sportif. L’organisation lui a offert non seulement une valorisation à la hauteur de ses ambitions, mais aussi une liberté créative qui a contribué à façonner toute une identité visuelle autour du tir à trois points.
Aujourd’hui, alors que Curry réfléchit à la suite, l’équation n’est plus la même. Sa marque est installée, ses produits se vendent, et son influence dépasse depuis longtemps le cadre du basketball. Le poids de ses décisions est donc bien différent : s’associer à un géant pourrait offrir une nouvelle dimension mondiale, mais rester indépendant garantirait un contrôle quasi total sur son image. Les deux pistes comportent des risques autant que des opportunités.
Le regard porté par Durant souligne aussi un point important : Curry reste l’un des sportifs les plus bankables au monde. À 37 ans, rares sont ceux dont le rayonnement commercial ne décline pas. Sa capacité à conserver une aura intacte force le respect et pousse naturellement les marques à se positionner. C’est cette rare dynamique qui explique l’effervescence entourant la situation.
