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Par Rédaction | Sport
Même sans jouer la moindre minute cette saison, Kyrie Irving continue d’exercer une influence majeure au sein de Dallas. L’arrière, en convalescence après sa déchirure du ligament croisé, reste omniprésent autour du groupe. Son implication dépasse largement la simple présence symbolique, notamment pour un jeune joueur dont il a fait son protégé. Au sein de l’organisation texane, chacun constate que ce rôle prend une ampleur inattendue.
Depuis plusieurs semaines, la progression de Brandon Williams attire l’attention, au point de bouleverser la hiérarchie à la mène. Le jeune guard a gagné en assurance, en lecture du jeu et en constance, autant d’éléments qui reflètent les conseils qu’il reçoit quotidiennement. Jason Kidd multiplie les éloges, assurant que cette évolution doit autant au travail personnel de Williams qu’à l’encadrement offert par Irving.
Lorsque Kidd évoque publiquement l’apport de son vétéran, il insiste sur un aspect souvent méconnu du grand public : la pédagogie. Avant la rencontre face aux Pelicans, il s’est montré particulièrement clair. « Le leadership de Kai a été immense. Avoir une voix comme la sienne, quelqu’un qui l’a fait au plus haut niveau et qui continue de montrer l’exemple à l’entraînement, c’est une vraie masterclass pour B Will », a expliqué le coach. Une autre déclaration, formulée la saison précédente, illustre cette continuité : « Je pense qu’être autour de Kai a vraiment élevé son jeu. Il a étudié Kai et a pris une page de son livre », rappelait-il déjà.
Comment Irving façonne la progression de Brandon Williams
Sous l’impulsion d’Irving, Williams a obtenu une place de titulaire et s’épanouit dans un rôle élargi. Son début de saison solide — marqué par son activité défensive, sa régularité offensive et une vision de jeu plus affirmée — s’explique en partie par les heures passées à décortiquer les pick-and-rolls, à apprivoiser le rythme d’une attaque ou à anticiper les rotations adverses. Irving intervient constamment, que ce soit durant les entraînements, en bord de terrain ou en dehors du basket.
Cette relation dépasse largement le cadre sportif. Williams n’a jamais caché à quel point Irving représente une référence pour lui, jusque dans son quotidien. La saison passée, il confiait : « J’appelle Kai littéralement pour n’importe quoi… tout ce que je veux apprendre, il est là. Kyrie est à un simple coup de fil. Je le regarde vraiment comme un modèle ». Leur lien s’est renforcé en début de saison lorsque Williams a traversé un épisode difficile après un incident à l’aéroport. S’il a assumé la responsabilité de cette erreur, le soutien indéfectible d’Irving l’a aidé à reprendre le fil de sa saison.
Pour Dallas, cette dynamique arrive au bon moment dans une période chaotique sur le plan collectif. Malgré un début d’exercice compliqué, l’émergence de Williams incarne une raison d’être optimiste. Son comportement, sa concentration et son impact croissant reflètent l’encadrement d’un mentor qui, bien que privé de parquet, reste parfaitement engagé.
L’attitude d’Irving marque également un tournant dans la perception qu’en a l’organisation. Contrairement à d’autres périodes de sa carrière, son investissement envers les plus jeunes et sa constance dans le vestiaire en font une figure structurante. Kidd considère même que cette version d’Irving doit être saluée publiquement, tant son rôle dépasse les attentes initiales.
