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Par Rédaction | Sport
La situation des Knicks attire une attention particulière cette saison, surtout depuis l’arrivée de Karl-Anthony Towns dans un rôle central au sein de l’attaque new-yorkaise. Malgré un bilan positif et une place solide dans le haut de la conférence Est, l’équipe montre encore des zones d’ombre dans son jeu offensif. Et au cœur des discussions, la manière dont Towns est utilisé revient régulièrement sur le devant de la scène.
Ce début de campagne a mis en lumière un système encore en rodage sous Mike Brown. Les Knicks affichent par moments un jeu fluide, mais ils semblent parfois manquer de repères, notamment lorsqu’il s’agit de maximiser l’impact de leur pivot star. Towns, de son côté, contribue largement dans les chiffres bruts, mais son intégration dans la structure offensive soulève des débats constants.
C’est dans ce contexte que Kendrick Perkins a renouvelé ses critiques, regrettant que Towns passe trop de temps loin du cercle. Il a affirmé : « Je n’aime pas la manière dont Karl-Anthony Towns est utilisé dans ce système, car il traîne trop souvent autour de la ligne à trois points. » L’ancien intérieur estime que son jeu dos au panier représente une ressource essentielle et trop peu exploitée. Plus encore, il juge que les Knicks doivent rééquilibrer les positions de tir pour mieux utiliser le profil dominant de leur pivot.
Un ajustement essentiel pour maximiser l’impact de Towns
L’analyse de Perkins s’accompagne d’observations précises sur la sélection de tirs du joueur. L’ancien champion NBA considère que les Knicks gagneraient énormément en efficacité en recentrant Towns vers les zones proches du panier, notamment lors des premières séquences de match. Il souligne par ailleurs que l’adresse extérieure du pivot est en berne, ce qui renforce la nécessité d’un retour au jeu intérieur pour stabiliser l’attaque.
Les Knicks rappellent toutefois qu’ils sont en pleine transition offensive. Richard Jefferson l’a récemment précisé, expliquant que Mike Brown travaille activement à intégrer de nouvelles options dans le système, notamment pour exploiter Towns depuis l’aile. Il a déclaré que « certaines séquences de création commencent déjà à venir de l’aile, et que d’autres seront ajoutées au fil de la saison ». Une manière de rappeler que la construction d’un plan de jeu cohérent ne se fait pas en quinze rencontres, surtout avec un nouveau coach.
En parallèle de ces ajustements, Towns continue d’afficher des statistiques solides malgré une adresse fluctuante. Ses derniers doubles-doubles illustrent sa capacité à peser même lorsqu’il manque d’efficacité extérieure. Cette constance dans l’impact brut est l’un des éléments qui permettent aux Knicks de rester bien positionnés dans la conférence Est malgré leurs irrégularités. La marge de progression reste importante, mais la base est solide.
Le potentiel global de l’effectif new-yorkais justifie par ailleurs un optimisme croissant. Malgré les critiques, les Knicks restent compétitifs et ont démontré qu’ils peuvent gagner même en n’étant pas au meilleur de leurs capacités. Avec du temps, une identité offensive plus claire et une meilleure exploitation de Towns, cette formation pourrait rapidement réaffirmer son statut de prétendant sérieux au sommet de l’Est.
