puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Rédaction | Sport
L’absence d’Al Horford complique un peu plus la situation intérieure des Warriors, déjà fragilisés par plusieurs pépins physiques en ce début de saison. La franchise de Golden State, qui avait bien démarré son exercice avant de perdre en rythme, doit désormais composer avec ce nouveau contretemps. L’impact du vétéran, même limité statistiquement, reste important dans la rotation.
Les Warriors ont confirmé que l’intérieur sera tenu à l’écart au moins une semaine en raison d’une irritation du nerf sciatique du côté droit. Un diagnostic qui rappelle forcément celui ayant touché LeBron James en début de saison, même si le staff californien estime que la situation est moins préoccupante dans le cas d’Horford. Pour Golden State, la gestion de la charge physique de ses vétérans devient un enjeu central alors que le calendrier reste dense.
Cette absence tombe d’autant plus mal que le joueur connaît sa saison la moins productive sur le plan statistique, avec les plus faibles moyennes de points, de rebonds, de minutes et de passes décisives de sa carrière. L’ancien All-Star doit s’adapter à un rôle entièrement nouveau en sortie de banc, ce qui impacte forcément son rendement global. Pour Steve Kerr, il s’agit maintenant de compenser ce manque tout en préservant l’équilibre d’un groupe déjà chahuté par les blessures.
Une nouvelle alerte dans une rotation déjà amputée
Golden State devra également composer avec l’absence prolongée de Jonathan Kuminga, toujours touché au genou, tandis que Draymond Green reste incertain avec une entorse au pied. La ligne intérieure se retrouve ainsi sous tension, obligeant le staff à ajuster ses rotations et peut-être accélérer le développement de certains jeunes. Dans un contexte où la franchise cherche à renouer avec de la constance, ce cumul d’absences complique indéniablement les choses.
Le ralentissement des Warriors après leur départ en 4-1 n’est pas anodin, et ces soucis physiques n’aident évidemment pas à inverser la dynamique. L’organisation se retrouve dans l’obligation de puiser davantage dans ses options secondaires, tout en préservant les cadres les plus sollicités. La gestion du temps de jeu devient un casse-tête, au risque d’accentuer la fatigue générale si les blessures persistent encore plusieurs semaines.
Restera maintenant à observer comment la franchise réagira durant les prochains matchs, d’autant que les adversaires à venir présentent des profils très différents. L’absence d’Horford limitera la flexibilité défensive et la présence au rebond, deux secteurs où Golden State peine parfois à trouver de la régularité. Un retour rapide du vétéran pourrait aider à stabiliser l’ensemble, mais la priorité reste évidemment sa santé sur le long terme.
Cette période pourrait aussi servir de révélateur pour certains joueurs appelés à assumer un rôle plus important que prévu dans la rotation. Entre opportunités et contraintes, les Warriors vont devoir montrer une vraie capacité d’adaptation pour éviter de glisser au classement. La suite de la saison dépendra en partie de la manière dont la franchise gérera cette accumulation de pépins physiques dans un calendrier toujours exigeant.
