NBA – La décision choc de Stephen Curry expliquée en coulisses ?

Stephen Curry en conférence pour les Warriors
Golden State Warriors (DR)

Par Rédaction | Sport

L’avenir de certaines collaborations commerciales peut parfois se jouer sur des détails qui semblent anodins. Dans le cas de Stephen Curry, un événement précis aurait contribué à modifier profondément sa relation avec une marque qu’il accompagnait depuis plus d’une décennie. Alors que le marché des équipementiers continue d’évoluer, un nom en particulier aurait cristallisé les divergences.

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Depuis son explosion médiatique en NCAA puis son arrivée spectaculaire en WNBA, Caitlin Clark a bouleversé l’économie du basketball féminin. Son impact dépasse largement le terrain et attire toutes les grandes entreprises désireuses d’associer leur image à une figure montante. Curry, conscient de cette influence et admiratif de son jeu, aurait fortement encouragé Under Armour à déployer les moyens nécessaires pour attirer la star. Le dénouement n’a finalement pas correspondu à ses attentes.

Selon plusieurs rapports, l’échec d’Under Armour à signer la prodige aurait constitué l’un des points de rupture entre la marque et le meneur. Un article de Bloomberg expliquait que « l’un des points sensibles pour Curry fut la tentative de recruter Caitlin Clark, car la proposition d’Under Armour était inférieure à celle de Nike », laissant entendre que cette approche insuffisante avait freiné toute ambition sérieuse. La frustration du joueur aurait grandi à mesure que la concurrence intensifiait ses efforts, jusqu’à provoquer un fossé difficile à combler.

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Un dossier révélateur des limites internes de la marque

La décision de Nike de miser fort sur Clark avec un accord massif de huit ans aurait accentué le malaise chez Under Armour. L’organisation, déjà pointée du doigt pour ne pas avoir suffisamment investi pour faire rayonner la Curry Brand, s’est retrouvée sous pression. La marque avait proposé un contrat estimé à quatre ans et 16 millions de dollars, une offre jugée trop faible pour convaincre une joueuse devenue un véritable phénomène culturel. La comparaison a mis en lumière un manque d’audace stratégique qui aurait irrité le double MVP.



Le détachement progressif de Curry s’expliquerait aussi par un constat plus global : la Curry Brand, lancée en 2020 pour propulser son identité sportive et personnelle, n’aurait pas bénéficié des ressources nécessaires pour s’imposer durablement sur le marché. Les rapports indiquent que les ventes restaient en deçà des attentes, et que les équipes du joueur jugeaient les efforts marketing insuffisants. Pour une superstar habituée à façonner l’évolution du jeu, cette stagnation a renforcé l’envie de changement.

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Libéré de tout engagement contractuel depuis sa séparation avec Under Armour, Curry explore désormais un terrain inédit. Il alterne entre différents modèles iconiques, ravivant l’intérêt des passionnés de sneakers qui scrutent chacune de ses apparitions. Ce choix illustre une nouvelle phase de liberté créative et commerciale, où chaque match devient l’occasion d’affirmer une identité renouvelée.

Lors de son dernier match, Curry a même surpris en portant les Li-Ning JB 4 de Jimmy Butler, une première depuis plus de dix ans où il avait systématiquement évolué avec ses propres modèles. Ce geste symbolique montre à la fois une ouverture à de nouvelles collaborations potentielles et une forme d’émancipation vis-à-vis de son ancienne marque. Le futur de Curry sur le marché des chaussures semble donc plus ouvert que jamais, et il pourrait redessiner une nouvelle fois les contours de son héritage commercial.

Conférence Ouest Golden State Warriors NBA 24/24 Stephen Curry