Par Rédaction | Sport
La victoire des Warriors face au Jazz a marqué un tournant bienvenu pour une organisation qui avait enchaîné trois revers. Portés par un Stephen Curry toujours indispensable, les Californiens ont retrouvé de l’allure malgré un effectif diminué. Cette rencontre a également mis en lumière l’importance accordée au suivi des joueurs blessés, notamment Jonathan Kuminga.
La situation de Kuminga illustre ce défi permanent : rester impliqué alors que le rythme NBA défile sans attendre. L’ailier a manqué plusieurs matches, un coup d’arrêt au moment où il gagnait en constance et en responsabilités dans le système de Steve Kerr. Pour les Warriors, il est essentiel qu’il ne perde pas cette dynamique, d’autant que l’effectif a connu d’autres absences majeures. L’idée est claire : garder une unité forte malgré les aléas physiques et le calendrier exigeant.
Après la victoire, Stephen Curry a insisté sur la manière dont l’équipe entoure Kuminga en coulisses pour préserver son implication. Il a confié : « C’est un processus naturel : regarder les vidéos, être présent à l’entraînement, comprendre nos conversations. La rééducation, c’est monotone, ça épuise, et tu ne fais pas ce que tu aimes. C’est dur, la rehab c’est nul. Mais il ne doit pas perdre le fil de ce qu’on essaie de construire ». Une déclaration qui éclaire le rôle du leader, entre soutien moral et maintien d’exigence.
Un vestiaire qui s’adapte malgré l’hémorragie d’absences
Dans cette rencontre, Golden State s’est également présenté sans Draymond Green, victime d’une entorse à la cheville. Pour faire face, Gary Payton II a été propulsé titulaire, une première cette saison. Le guard a répondu présent avec un apport complet et une activité constante, confirmant son importance dans un collectif qui dépend énormément de ses joueurs cadres.
Curry a salué l’impact de Payton, expliquant que sa capacité à perturber les défenses reste difficile à anticiper. L’arrière a rappelé leur relation sur le terrain en déclarant : « On a une vraie alchimie. Il est unique dans la façon dont les adversaires choisissent de le défendre. On sait où se trouver, et quand il met ses tirs ouverts, ça change tout ». Une précision importante alors que Payton a longtemps été cantonné à un rôle limité cette saison.
La rencontre n’a pas été simple pour autant. Les Warriors ont subi un début de match compliqué, la faute à l’absence de plusieurs intérieurs clés. Le Jazz a rapidement pris le dessus, au point de voir Steve Kerr s’emporter sur le banc pour réveiller ses joueurs. Cette réaction a eu l’effet escompté puisque Golden State a retrouvé son agressivité, notamment grâce à un Curry clinique et à un groupe décidé à imposer son rythme.
La mission pour Golden State sera de maintenir une cohésion sans faille dans une conférence très compétitive. La gestion du retour de Kuminga, l’implication des remplaçants et la capacité à absorber les absences clés seront déterminantes. Si les Warriors parviennent à rester unis, ils pourront s’appuyer sur ce succès pour relancer véritablement leur saison.
