puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les rumeurs autour du secteur intérieur des Warriors continuent d’alimenter les discussions, mais une piste majeure semble déjà avoir été mise de côté. Malgré les spéculations sur une éventuelle révolution au poste de pivot, certaines options ont été rapidement écartées en interne. Les dirigeants cherchent une amélioration, certes, mais pas à n’importe quel prix.
Golden State vit un début de saison irrégulier, marqué par des manques évidents dans la protection du cercle et la complémentarité autour de Stephen Curry. Les efforts se multiplient pour redonner de la stabilité au collectif, sans pour autant sacrifier les rares jeunes talents en progression. Face aux difficultés offensives et défensives, l’idée d’un pivot All-Star a semblé logique pour beaucoup. Pourtant, en coulisses, la stratégie adoptée suit une logique bien différente.
Le nom de Domantas Sabonis, régulièrement évoqué depuis plusieurs semaines, apparaissait comme une solution ambitieuse. Son profil productif et son statut d’intérieur confirmé pouvaient séduire une organisation en quête de certitudes. Mais ça n’a pas empêché les premières fuites rapportant une position ferme : l’intérêt ne serait tout simplement pas au rendez-vous. Reste désormais à comprendre les raisons de cette orientation.
Un refus logique pour des raisons financières et de construction
D’après l’insider Brett Siegel, « les Warriors n’ont absolument aucun intérêt pour Sabonis ». L’insider précise même que « plusieurs équipes sont réticentes à cause de ses limites athlétiques et défensives, mais dans le cas de Golden State, c’est surtout une histoire de fit et de mathématiques ». Ce choix s’explique d’abord par l’énorme salaire du pivot, dont le contrat dépasse les 42 millions de dollars cette saison et grimpera encore ces prochaines années. Pour respecter le CBA, les Warriors devraient envoyer un package considérable incluant Jonathan Kuminga, Moses Moody ou encore Buddy Hield, un scénario jugé inconcevable en interne.
Ce refus s’explique également par le profil même du joueur. Sabonis reste un formidable créateur et un rebondeur d’élite, mais il ne résout aucune des lacunes structurelles des Warriors : protection de l’arceau, verticalité, mobilité latérale et capacité à défendre en switch. Son manque de portée défensive l’a déjà exposé en playoffs, et les systèmes doivent souvent le masquer.
L’autre élément central du dossier concerne Jonathan Kuminga, considéré comme le dernier atout premium à disposition de Golden State pour un trade d’envergure. Sabonis, aussi productif soit-il, ne représente pas le type de pièce jugée suffisamment déterminante pour sacrifier un joueur au potentiel encore en plein essor. Siegel indique d’ailleurs que les dirigeants se montrent bien plus intéressés par des profils d’ailiers comme Trey Murphy III ou Herb Jones.
Les prochaines semaines permettront de déterminer si Golden State décidera d’accélérer sur une autre piste. Les failles sont bien identifiées, et la fenêtre autour de Stephen Curry continue de se réduire. Mais le choix de s’éloigner du dossier Sabonis apparaît aujourd’hui comme une décision logique : malgré son talent, l’intérieur des Kings ne coche pas les cases essentielles pour ce groupe. L’organisation continuera donc de chercher, mais en visant un profil nettement différent.
