Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Habituellement plutôt discret dans la sphère médiatique, Olivier Villa, fils de Patrick Sébastien, était récemment de passage au micro de Jordan de Luxe. L’occasion de montrer que les chiens ne font pas des chats, puisque le quadragénaire manie autant le franc-parler que son père. Il a d’ailleurs lissé une révélation qui en a surpris plus d’un…
Figure populaire de l’animation en France, Patrick Sébastien a longtemps occupé une place singulière dans le paysage audiovisuel français. Mais derrière l’image festive qu’il renvoie souvent, sa famille a connu plusieurs tragédies, à commencer par la mort de l’un de ses fils dans un accident de moto en 1990. Un drame dont il ne s’est bien évidemment jamais remis.
Tout récemment, c’est son autre fils, Olivier Villa, qui a fait parler de lui en marge d’un passage dans l’émission « Jet de luxe ». Lors de cet entretien, il est revenu sur le décès de son frère et sur son absence à l’enterrement de ce dernier, avant d’assurer qu’il ne serait pas non plus présent à l’enterrement de son père, en dépit de l’énorme respect et affection qu’il lui porte :
« Je n’irai pas non plus à l’enterrement de mon père. Je lui ai annoncé, c’est une question de volonté. Ça m’emmerde de voir des gens qui font semblant de pleurer. Donc le jour où Patrick Sébastien va partir, je ne serai pas là. Non, non, non. Je sais que ça surprend ! Si je lui ai dit ? Oui et en fait, il m’a dit j’en ai rien à foutre. Je lui ai dit que je ne voulais pas le blesser, et il m’a dit ‘ben non, je serai mort’. »
Le fils de l’ancien animateur du « Plus Grand Cabaret du monde » a ensuite précisé sa pensée, assumant pleinement une approche plus intime et authentique du deuil :
« Non mais il a raison. Et puis, voir des mecs qui mettent des lunettes pour montrer qu’ils pleurent pas derrière, la presse, tout ça… Par contre après, venir sur son lieu où il sera enterré, quand il n’y aura personne, avec une bonne bouteille de pinard et boire un petit canon sur sa tombe en parlant avec lui, comme ça, je peux. »
Ces mots, aussi abrupts que sincères, témoignent d’un rapport très personnel à la mort et à la manière de rendre hommage à ceux qu’on aime. Pour Olivier Villa, l’essentiel ne se joue pas dans les cérémonies publiques et dans les faux-semblants, mais dans la discrétion d’un moment partagé, loin du regard des autres. Une vision des choses qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celle de son père.
