puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Draymond Green s’est retrouvé une nouvelle fois au cœur des discussions après un simple message publié sur les réseaux. En lançant une question anodine autour du repas de Thanksgiving, l’intérieur a vu les internautes ressurgir certains épisodes de son passé. L’échange, devenu viral, a remis en lumière une histoire que Golden State n’a jamais totalement effacée.
L’ancien Défenseur de l’année pensait engager une discussion légère avec les fans, mais c’est un tout autre ton qui a pris le dessus. L’épisode du coup porté à Jordan Poole en 2022 reste gravé dans la mémoire des supporters, et ce rappel brutal démontre à quel point cette histoire continue d’accompagner chaque prise de parole de Green. Même plusieurs saisons plus tard, l’impact sur l’image de l’organisation demeure palpable.
Le commentaire le plus marquant est venu d’un fan qui a répondu : « Quand un vétéran frappe son jeune coéquipier et met fin instantanément à la dynastie. » Une pique que Green a simplement accueillie par un « damn », conscient qu’il n’y avait pas grand-chose à rétorquer. Cette référence directe à l’incident avec Poole rappelle une fracture interne dont Golden State ne s’est jamais vraiment remis, malgré les titres et les tentatives pour tourner la page.
Un rappel brutal d’une histoire que Golden State n’a jamais effacée
Cet épisode confirme une chose : la dynastie des Warriors a été profondément marquée par cette altercation. Après le sacre de 2022, la franchise semblait prête à repartir sur une nouvelle ère autour du trio historique et d’une jeune garde prometteuse. Mais le coup porté à Poole a rapidement rompu la dynamique collective. Les déclarations ultérieures de Steve Kerr et de plusieurs cadres ont mis en lumière une perte de confiance mutuelle qui s’est traduite dans les résultats.
Les éliminations successives en playoffs et l’incapacité à retrouver un niveau comparable à celui de leurs grandes années ont renforcé le sentiment que l’incident avait laissé des traces profondes. Poole a fini par être envoyé ailleurs, tandis que Green prolongeait son aventure à Golden State, une décision qui pouvait se défendre sportivement mais qui n’a pas résolu tous les maux. Depuis, l’organisation peine à retrouver une stabilité durable et semble naviguer entre deux époques sans parvenir à les concilier.
Les réactions à la publication de Green ne se sont pas arrêtées à l’histoire Poole. Un autre fan a évoqué la défaite en Finales 2016 après une avance de 3-1, une autre blessure sportive difficile à effacer. Là encore, Green a joué le jeu, reconnaissant avec humour qu’un mauvais repas était pire selon lui. Cette auto-dérision inhabituelle témoigne peut-être d’une forme d’apaisement, ou simplement de l’acceptation d’un passé qui ne le quittera jamais complètement.
Certains internautes se sont amusés à viser son activité médiatique, proposant son podcast comme réponse à sa question. Green, loin de s’enflammer, a nié avec calme, montrant qu’il pouvait aussi laisser glisser les provocations. À 35 ans et toujours productif malgré une organisation en difficulté, il semble conscient que les critiques font désormais partie intégrante de son héritage…
