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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Après une année gâchée par les blessures, Chet Holmgren revient cette fois avec une dynamique qui attire rapidement les projecteurs. Son influence défensive, particulièrement marquante, place déjà son nom au cœur des discussions individuelles. Surtout sans Victor Wembanyama dans les parages.
Ce retour en force intervient dans un contexte où plusieurs prétendants habituels au trophée connaissent des difficultés ou sont freinés par des absences comme Wemby. Les performances globales de certains concurrents, combinées à une situation physique délicate pour d’autres, laissent un espace qu’il occupe parfaitement. Du côté d’Oklahoma City, son apport structurel se ressent à chaque possession, transformant l’équipe en une formation encore plus difficile à attaquer.
Pour plusieurs sites bookmakers, aucun doute : Holmgren sera le prochain devant DPOY. Beaucoup considèrent qu’avec son absence, Wembanyama a peu de chances d’y arriver. Cela s’explique en grande partie par la règle des 65 matchs minimum, règle qui continue de faire débat du côté des observateurs.
L’impact défensif comme moteur d’une candidature
Les données liées au début de saison illustrent une influence qui dépasse les simples totaux statistiques. À son sujet, certains analystes ont déjà résumé la situation en affirmant : « Son impact défensif change complètement l’identité de l’équipe, aussi bien par sa présence au cercle que par sa capacité à couvrir le terrain ». Cette approche, largement relayée, confirme que son rôle dépasse la simple contribution individuelle, puisqu’il rehausse la performance collective à chaque séquence.
L’organisation continue d’afficher une rigueur défensive remarquable, et ce malgré plusieurs absences parmi les cadres habituels. Que ce soit au niveau des aides, des rotations ou de la protection de la peinture, le groupe conserve une structure cohérente soutenue par son ancrage. Son positionnement, sa mobilité et son sens de l’anticipation permettent à l’équipe de maintenir un niveau élevé même lorsque certains piliers défensifs sont indisponibles.
À mesure que la saison avance, les perspectives semblent s’aligner pour lui offrir un rôle de premier plan dans la lutte pour ce trophée prestigieux. Sa capacité à influencer chaque possession, à stabiliser son équipe et à répondre présent alors que les autres concurrents rencontrent des obstacles ouvre une fenêtre particulièrement intéressante.
La suite dépendra bien sûr de sa continuité, mais aussi de la capacité de son équipe à rester parmi les meilleures formations défensives. Dans un paysage où chaque détail compte, il aborde la période à venir avec une longueur d’avance. Si Wembanyama veut avoir une chance, il ne faudra pas traîner.
