NBA – Une franchise préférentielle pour Giannis en cas de départ ? « Je veux être…

Giannis Antetokounmpo en interview pour les Bucks
Milwaukee Bucks (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

Le calme apparent a volé en éclats lorsque Giannis Antetokounmpo a enclenché une série d’actions inattendues, plongeant Milwaukee dans une tempête médiatique. Effacement de publications, retrait de contenus liés à l’organisation et silence public total : les signaux ont été interprétés comme une mise en garde. Sur les réseaux, chacun s’est demandé si l’ère Giannis touchait à sa fin. À New York, certains ont même vu une ouverture longtemps espérée.

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La révélation d’une discussion entre Giannis et la direction a amplifié la tension. Le joueur aurait évoqué plusieurs pistes pour son avenir, un geste déjà inhabituel pour un franchise-player encore sous contrat. Le départ de Damian Lillard, l’usure sportive et des choix de gestion contestés ont créé un climat d’incertitude croissant. Pour beaucoup, ce ne sont plus seulement des rumeurs, mais les premiers éléments d’une rupture annoncée.

C’est Brian Windhorst qui a soufflé le vent décisif, confirmant les intentions du double MVP. Selon lui, Giannis aurait expliqué sans détour ses préférences à la direction. Windhorst résume ces échanges en affirmant que le joueur aurait déclaré : « Je veux être un Knick, pouvez-vous faire de moi un Knick ? », une phrase qui aurait servi de base à plusieurs jours de discussions restées sans progression. Une volonté claire qui n’a pourtant pas trouvé d’écho immédiat auprès de Milwaukee.

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Un intérêt assumé, mais un scénario complexe

Ce souhait arrive dans un contexte chaotique pour Milwaukee, marqué par des décisions radicales. La blessure de Lillard, son départ coûteux pour la masse salariale, puis la perte de Brook Lopez ont fragilisé l’équipe au point de lui faire perdre son identité. Le staff mené par Doc Rivers tente de maintenir un cap, mais l’absence de résultats et la blessure de Giannis ont provoqué une spirale négative difficile à enrayer.



Pour Milwaukee, l’équation financière et sportive est désormais cruciale. L’organisation ne contrôle plus ses premiers tours jusqu’en 2031, un handicap énorme dans une situation de reconstruction forcée. En cas de transfert, récupérer des choix de draft deviendra une priorité absolue, bien plus qu’un simple échange de joueurs. La possibilité d’inclure un intérieur majeur comme Karl-Anthony Towns existe, mais elle ne résout pas l’enjeu principal : l’avenir à long terme de la franchise dépendra du volume d’actifs récupérés.

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Pendant ce temps, les résultats ne suivent plus. Malgré un niveau MVP de Giannis, Milwaukee stagne hors du Top 10 de la conférence, avec l’un des calendriers les plus abordables de la ligue. Une statistique inquiétante qui souligne les limites structurelles du groupe actuel. La direction se retrouve face à un choix cornélien : répondre au souhait de sa star ou privilégier un retour massif pour rebâtir.

Les prochains jours pourraient définir la trajectoire de l’organisation pour plusieurs années. Entre la volonté affirmée du joueur et la nécessité pour Milwaukee de protéger son futur, le dossier se transforme en bras de fer silencieux.

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