Par Rédaction | Sport
Jayson Tatum n’a jamais caché sa confiance, mais ses dernières déclarations ont fait l’effet d’un éclair au sein de la NBA. Alors que son retour après une rupture du tendon d’Achille intrigue toute la ligue, l’ailier des Celtics affirme déjà qu’il retrouvera son statut d’élite sans la moindre hésitation. Et plus encore.
La dynastie moderne de Boston s’est construite sur une remarquable stabilité, entre finales à répétition et montée en puissance progressive. Tatum en est l’architecte principal, même si Jaylen Brown a récemment pris la lumière avec son titre de MVP des Finales. Cette dynamique a nourri le débat sur la véritable hiérarchie de l’équipe, et certains observateurs estiment que l’aura de Tatum s’en est trouvée légèrement ternie. L’intéressé, lui, voit les choses autrement.
C’est dans ce contexte qu’il a choisi de réaffirmer son objectif personnel avec une franchise tranquille et une détermination quasi prophétique. Pour lui, rien n’a été perdu dans ce premier sacre, bien au contraire. Lorsqu’il évoque son avenir, Tatum s’appuie sur des références historiques solides et sur un chemin déjà emprunté par de nombreux géants avant lui.
Un héritage auquel il veut donner suite
Dans un échange animé, il a expliqué sans détour : « J’étais juste tellement excité d’avoir gagné un titre. Je peux être honnête à 100 % : aucune animosité, je n’étais pas déçu. Je me suis dit : “Oh m***, ce n’était pas mon moment.” Je sais que je vais gagner un trophée de MVP des Finales, ça veut juste dire qu’il faut remporter un autre titre. Larry Bird ne l’a pas gagné à chaque fois, Isiah Thomas non plus. Je sais que j’en aurai un, ce n’est qu’une question de temps. »
Le parallèle avec Larry Bird n’a rien d’anodin. Tatum mentionne régulièrement la légende de Boston comme une source d’inspiration, et leurs trajectoires présentent des similitudes frappantes. Lors du premier titre de Bird en 1981, ce n’est pas lui mais Cedric Maxwell qui avait été couronné MVP des Finales. Cette étape avait servi de tremplin à la suite de sa carrière, un modèle que Tatum aimerait reproduire pour franchir une nouvelle dimension.
Ce lien rappelle celui d’autres duos mythiques où l’un brillait parfois davantage dans l’ombre du second. Le cas de Scottie Pippen, souvent perçu comme un leader silencieux derrière Michael Jordan, est fréquemment cité lorsque l’on analyse la dynamique Brown–Tatum. Leur complémentarité apparaît désormais comme l’un des piliers majeurs de la réussite de Boston, une clé indispensable pour continuer à dominer l’Est dans les années à venir.
Les prochains mois permettront de mesurer si cette ambition, mêlant héritage et confiance absolue, peut réellement prendre forme. Une chose est certaine : Tatum ne se contente plus d’être un joueur majeur d’une organisation dominante. Il veut inscrire son nom au panthéon des plus grands, et il est convaincu que son heure viendra.
