Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Figure majeure du Splendid et du cinéma français, Josiane Balasko étonne régulièrement par sa célèbre franchise lorsqu’elle évoque sa vie personnelle. Il y a quelques années, l’actrice révélait ainsi un point commun inattendu qu’elle partage depuis longtemps avec Thierry Lhermitte. Une addiction surprenante, dont elle a raconté les origines, et qu’elle essaie de raisonner.
Icône populaire du grand écran, Josiane Balasko a traversé les décennies grâce à des rôles marquants et une présence unique. Il en est de même pour Thierry Lhermitte, autre pilier du Splendid, qui a suivi un parcours tout aussi impressionnant. Mais si les Français connaissent tout ou presque de leur filmographie, ils ne connaissent par leur étonnant point commun – ou plutôt leur étonnante addiction.
Au micro d’Europe 1 en 2020, Josiane Balasko avait en effet révélé sa passion consumante pour les jeux vidéo L’actrice avait d’abord raconté comment cette habitude a pris racine pour elle il y a plusieurs décennies, allant jusqu’à la rendre, selon ses propres termes « accro » et « épuisée » :
« Ça a commencé dans les années 1980 parce que moi, j’étais une des premières à avoir un ordinateur domestique qu’on disait facile à utiliser. Et puis surtout sont arrivées les consoles Atari. Donc ça a commencé par Space Invaders, le mur de briques et Pac-Man, bien sûr. Après, il y a eu quelques Game Boy. »
Après, il y a eu la Playstation. Cela a été terrible. J’ai arrêté Lara Croft parce que ça me faisait trop flipper, ça me donnait trop de sensations. J’étais accro, j’y ai passé des soirées, et c’était très épuisant. Dès qu’on perdait, on mourrait dans des souffrances atroces, empalée sur des pieux, bouffée par des crocodiles ou on mourrait noyée. »
Cette fascination s’étendait également à des jeux plus stratégiques, où Balasko s’investissait parfois au-delà du raisonnable. Pour la rassurer, elle pouvait néanmoins compter sur Thierry Lhermitte, lui aussi du genre excessif vis-à-vis des jeux vidéo :
« C’était exactement pareil avec Age of Empire. Ça se jouait donc sur ordinateur et on avait à gérer un empire. J’y passais des nuits. Plusieurs fois, j’ai jeté le jeu pour arrêter, et puis je recommençais. Je sais que Thierry Lhermitte était dans le même cas. Il m’a dit récemment ‘j’ai retrouvé Age of Empire, on peut le télécharger sur des sites’. J’ai dit ‘non, non, plus Age of Empire’. »
Après des décennies de manette à la main, l’ancienne pensionnaire du Splendid n’a pourtant pas raccroché. Elle entend toutefois avoir une approche plus raisonnable que par le passé :
« Moi, je suis sur Game of Thrones. J’y suis régulièrement. C’est assez sympa parce qu’on joue avec plein de joueurs en ligne avec qui on peut correspondre. On se fait des alliances entre Royaumes et les joueurs de tous les pays. »
Loin des clichés, l’addiction assumée de Josiane Balasko et de son compère rappelle que les jeux vidéo ont traversé les générations, séduisant même ceux que l’on n’attendrait pas derrière un écran. Et si cette passion peut surprendre, elle leur a surtout offert des heures de plaisir et d’évasion, bien loin de l’agitation des tournages. Néanmoins, comme pour tout, la modération doit primer !
