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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’avenir de Giannis Antetokounmpo continue de susciter une véritable effervescence en coulisses, alors que plusieurs organisations espèrent l’attirer si les Bucks acceptent finalement de tourner la page. Dans cette agitation grandissante, Miami avance ses pions avec une assurance surprenante, convaincu que certains éléments jouent déjà en sa faveur.
La confiance floridienne s’explique notamment par les discussions anciennes et récentes autour de l’intérêt potentiel d’Antetokounmpo pour la vie en Floride. Les dirigeants de Miami gardent en mémoire les déclarations du double MVP concernant les avantages fiscaux du Sunshine State, bien plus attractifs que ceux de New York ou de la Californie. Ce détail, en apparence secondaire, serait perçu comme un argument stratégique dans l’éventualité d’une négociation.
Mais le dossier va plus loin. Des voix internes rappellent que « le camp Antetokounmpo aurait déjà étudié l’impact fiscal d’une éventuelle arrivée à Miami ». Une démarche qui, selon eux, suggère que la piste floridienne n’a jamais été totalement écartée. Et dans un marché où chaque avantage compte, ces indices alimentent l’optimisme de la franchise.
Miami, une idée qui remonte à plusieurs années
C’est justement sur ce terrain que les propos rapportés par Jake Fischer refont surface. Celui-ci a rappelé que le Heat était déjà dans les pensées de Giannis en 2020, au moment où Milwaukee peinait à franchir un cap. Comme le rapporte le journaliste : « On n’a pas oublié à Miami qu’Antetokounmpo s’intéressait à un possible move en 2020, avant que l’arrivée de Jrue Holiday ne le convainque de prolonger ». Une précision qui renforce la conviction des dirigeants floridiens, persuadés que cette idée pourrait ressurgir si le divorce avec Milwaukee devenait inévitable.
Le lien entre Giannis et Miami ne repose pas uniquement sur des considérations financières ou anciennes discussions. Sur le terrain, la franchise floridienne apparaît comme l’une des rares capables de contenir Antetokounmpo. Eliminé deux fois par le Heat malgré un statut de premier de la conférence, le Grec a souvent reconnu la qualité du travail d’Erik Spoelstra, considéré comme l’un des coaches les plus brillants pour le défendre.
Mais la dimension sportive ne s’arrête pas là : une éventuelle association avec un coach capable d’optimiser son impact offrirait un cadre idéal à Giannis pour envisager un nouveau chapitre. Le Heat, réputé pour sa culture d’exigence et sa capacité à maximiser chaque joueur, deviendrait alors une base parfaite pour viser immédiatement le très haut niveau.
Reste à savoir quel poids aura réellement ce paramètre face au favori annoncé : New York. Les Knicks semblent disposer d’un avantage sentimental ou stratégique selon les observateurs, mais Miami avance avec une cohérence difficile à négliger. Entre les précédents signaux, l’environnement technique et l’offre potentielle, la franchise floridienne peut légitimement croire en ses chances.
