Nelson Monfort cash sur Rafael Nadal hors des courts : « Je n’hésite pas à employer ce mot, c’est une…

Rafael Nadal et Nelson Monfort
Serving With Andy Roddick (DR) / France TV (DR)

Par Rédaction | Sport

Figure incontournable du journalisme pendant de longues décennies, Nelson Monfort a vu défiler plusieurs générations de champions sur les courts parisiens de Roland-Garros. Parmi eux, évidemment, Rafael Nadal occupe une place à part, tant par son palmarès que par sa personnalité. Le journaliste s’est ainsi récemment confié sur la nature de leur lien.

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Personnage emblématique du service des sports de France Télévisions, Nelson Monfort a suivi Rafael Nadal depuis ses tout débuts à la Porte d’Auteuil. Le journaliste et l’Espagnol, quatorze fois vainqueur du tournoi, ont multiplié les rencontres au fil des éditions, forgeant au passage une relation unique. De quoi marquer durablement le septuagénaire.

Aujourd’hui, en effet, alors que Monfort et le Majorquin sont tous deux à la retraite, le journaliste s’est exprimé il y a quelques temps auprès de Réel média pour préciser son lien avec « Rafa ». À l’évidence ému, il avait utilisé des mots forts au moment d’évoquer Nadal, unanimement reconnu comme l’un des « vrais gentils » parmi les stars du tennis :

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« Ma relation avec Rafael Nadal ? Je dirais que c’est une relation fraternelle, je n’hésite pas à employer ce mot.

Je dirais que parmi tous les sportifs que j’ai pu rencontrer — et vous savez que j’interviens sur d’autres sports, c’est certainement l’un des plus attachants, si ce n’est le plus attachant. »

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Année après année, le recordman de victoires à Roland-Garros a laissé une empreinte immense sur le tournoi, mais aussi sur ceux qui ont eu la mission de le suivre au quotidien. Nelson Monfort, habitué à interviewer les plus grands, avouait d’ailleurs avoir eu du mal à accepter l’issue de son parcours lors de l’édition 2024 :

« Il a quitté prématurément le tournoi à cause d’un tirage au sort qui, je tiens à le préciser, n’aurait jamais dû avoir lieu. Je fais une petite parenthèse, mais il aurait dû être protégé. Il aurait dû être tête de série. Personne n’y aurait trouvé à redire. Wimbledon l’avait fait pour (Roger) Federer il y a quelques années, je ne vois pas pourquoi le tournoi de Roland-Garros ne l’a pas fait cette année. »

Il y avait une chance sur 128 qu’il tombe sur un joueur de ce calibre et malheureusement, il a tiré le mauvais numéro. Ce tirage au sort l’a peut-être — je dis bien peut-être — empêché de remporter ce tournoi. »

Derrière cette affection déclarée, Nelson Monfort souligne surtout la dimension humaine de Rafael Nadal, loin des projecteurs et des statistiques. Un rapport sincère, hérité de trente ans passés à arpenter ensemble les couloirs et les bords de courts du Grand Chelem parisien. Et qui prouve que l’Espagnol n’a pas seulement été un monstre de performance : il a aussi été, et reste, un homme profondément attachant.

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