Par Rédaction | Sport
Anthony Edwards est ressorti de son match avec une sensation familière : un match énorme sur le plan individuel, mais une défaite difficile à avaler. Pourtant, derrière la frustration du moment, l’arrière des Timberwolves a laissé entrevoir une évolution notable dans sa manière d’aborder la pression défensive.
Depuis le début de la saison, Anthony Edwards voit les prises à deux se multiplier chaque soir. Face à Phoenix, la stratégie était limpide : l’empêcher de respirer et le forcer à lâcher la balle. Malgré cela, le joueur a réussi à livrer l’une de ses meilleures performances offensives de l’année. Surtout, il a montré un état d’esprit que Minnesota attendait depuis longtemps.
C’est après la rencontre qu’il a dévoilé cette nouvelle approche, expliquant notamment que « la manière dont on me défend, oui, j’ai l’impression que chaque soir ressemble à un match de playoffs. C’est plus dur, il y a deux ou trois joueurs sur moi… mais c’est amusant ». Il a ajouté avoir désormais « tout vu » et savoir rester agressif malgré la pression.
Une maturité qui change tout pour Minnesota
Edwards a aussi expliqué que son évolution vient du travail vidéo, détaillant qu’« si on me défend comme ça, je sais exactement où je veux passer la balle », tout en regrettant les tirs ouverts manqués. Il a poursuivi en insistant sur l’importance de la communication : « je vais te donner la balle ici, puis tu me la ramènes », décrivant un jeu de lectures constantes face aux prises à deux.
En interne, cette maturité est accueillie comme un signal fort. Minnesota sait que son avenir passe par sa capacité à gérer la pression des défenses élites, notamment en playoffs. Le voir s’adapter, analyser, anticiper et même apprécier l’attention défensive représente une étape essentielle dans sa progression vers le statut de superstar incontournable.
Cette soirée à 40 points, malgré la défaite, montre qu’il peut garder son efficacité tout en prenant les bonnes décisions. Ses moyennes actuelles illustrent cette montée en puissance, avec un scoring toujours plus propre et une lecture du jeu plus avancée que les saisons précédentes. Pour les Wolves, il s’agit d’un développement presque aussi important que les victoires elles-mêmes.
La prochaine étape arrive dès vendredi face à Stephen Curry et Golden State. Edwards connaît bien la rivalité, lui qui aime provoquer et répondre sur le terrain. Avec un Curry possiblement de retour et un Minnesota en quête de rebond, l’affiche promet d’être électrique. Reste à savoir si le jeune All-Star parviendra à capitaliser sur son momentum.
