Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Une soirée qui semblait tranquille pour Minnesota a brusquement basculé, laissant l’arène dans un silence mêlé d’incompréhension. Rudy Gobert, jusque-là impeccable, a soudainement quitté le parquet après un geste dangereux. Et difficile de le défendre.
Le match avait pourtant pris la bonne direction pour Minnesota, revenu à égalité après une montée en puissance autour d’Anthony Edwards. Mais l’action qui a suivi a tout rompu : en transition, Mark Williams s’est envolé pour finir au cercle, laissant Gobert en retard sur l’action. C’est alors que le pivot français a poussé son adversaire dans le dos en plein air, une faute évidente, dangereuse et immédiatement scrutée par les officiels. La décision initiale, une simple faute sur tir, a vite été revue et durcie après examen vidéo.
L’éjection automatique a placé les Wolves dans une situation délicate, eux qui perdaient leur meilleur protecteur d’arceau alors que Gobert réalisait jusque-là un match très solide. Privée d’un élément central dans son organisation défensive, l’équipe a dû se réinventer dans l’urgence pour contenir un adversaire qui, à cet instant précis, semblait prêt à prendre le contrôle total de la rencontre.
Un tournant qui a forcé Minnesota à se réorganiser
Les critiques, elles, ont rapidement fusé devant la dangerosité de ce geste. Son adversaire aurait pu très mal retomber et à partir de là, les directives pour les officiels sont clair : c’est éjection automatique. « Rudy Gobert est un enfo*ré », « un geste pathétique et dangereux de Gobert », « mais à quoi il pensait » : voilà ce qu’on pouvait trouver sur les réseaux après la séquence.
Perdre Gobert dans un match aussi disputé prive Minnesota d’un atout majeur. Les rotations sont bousculées, la couverture défensive est plus exigeante et chaque possession devient déterminante. Mais dans l’immédiat, l’équipe a démontré une capacité à encaisser le choc tout en restant compétitive, malgré une défaite à l’arrivée, 108-105.
Ce n’est pas la première fois que Gobert est la cible de telles critiques, et sans doute pas la dernière. Son geste est dangereux et ce n’est pas pour rien que la NBA applique une tolérance zéro dans une telle situation. Le natif de Saint-Quentin n’arrange certainement pas sa réputation ici.
