NBA – Après 24 matchs, le gros constat lâché sur Cooper Flagg : « Il a le potentiel pour…

Cooper Flagg avec les Mavs
Dallas Mavericks (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

La trajectoire de Cooper Flagg intrigue autant qu’elle fascine depuis ses premiers pas en NBA. À seulement 18 ans, l’ailier des Mavericks a déjà attiré sur lui un faisceau d’attentes rarement observé pour un joueur aussi jeune. Et certains pensent que ce n’est que le début.

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Les Mavericks ont passé une première partie de saison chaotique, incapables de trouver de la stabilité dans un effectif régulièrement amputé de ses cadres. Dans cet environnement fragile, Flagg a dû apprendre vite, parfois trop vite, en endossant des responsabilités qu’aucun rookie n’est censé porter aussi tôt. Ses statistiques brutes ne racontent pas tout : c’est son aplomb, sa constance et sa maturité qui impressionnent observateurs et anciens joueurs.

C’est précisément ce qui a conduit Gilbert Arenas à saluer avec insistance les progrès du jeune prodige. Il affirme notamment que « c’est un superstar. Il a un nom de superstar ; il a le potentiel pour avoir un jeu de superstar » avant de souligner l’ampleur de sa prise d’initiative : « Il crée ses propres tirs, il prend les gens en un-contre-un, il remonte le ballon, il prend des décisions… des décisions correctes. On parle de prise de décision élite à 18 ans. » Et Arenas d’ajouter que « normalement, il faut quelques années pour trouver son rythme, comprendre ce que tu peux faire ; lui, il apprend en temps réel ».

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Une maturité rare dans un environnement instable

Flagg affiche pour le moment 17,3 points de moyenne, avec un record à 29 unités contre une équipe de La Nouvelle-Orléans diminuée. Mais au-delà du scoring, c’est sa capacité à montrer de la combativité dans un contexte adverse qui frappe les analystes. À 18 ans, il compte déjà plus de matchs à au moins 15 points, deux interceptions et deux contres que n’importe quel joueur de cet âge dans l’histoire, un indicateur puissant de son activité sur les deux côtés du terrain. Arenas insiste d’ailleurs sur ce leadership précoce en expliquant que, malgré la difficulté du moment, Flagg refuse de se cacher et n’hésite jamais à porter l’équipe lorsque les vétérans sont en difficulté.



Le licenciement de Nico Harrison aurait pu provoquer un effondrement complet de la dynamique interne, mais l’équipe a montré un sursaut inattendu. Avec quatre victoires lors de leurs cinq derniers matchs, face notamment à Houston et Denver, Dallas a prouvé qu’elle refusait d’abandonner son exercice. Au cœur de cette réaction, Flagg s’est affirmé comme un catalyseur, tournant à 23,2 points et 5,8 rebonds sur la période tout en élevant son influence sur le rythme, l’agressivité et le ton des rencontres.

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Ce regain de forme relance le débat sur ce que ce jeune talent peut vraiment accomplir dès sa première saison. Les Mavericks restent loin du compte dans une conférence très dense, mais l’impact de Flagg fait naître un espoir que beaucoup croyaient perdu. Sa progression rapide montre qu’il pourrait changer le plafond de l’équipe plus vite que prévu, surtout si les absents reviennent et que la structure collective se stabilise.

Reste à savoir jusqu’où cette maturité peut l’amener dans un environnement encore fragile. Les signes envoyés par Flagg sont ceux d’un joueur en accélération constante, capable d’apprendre plus vite que les défenses ne s’adaptent à lui. Si Dallas continue sur cette dynamique, la conversation autour du rookie pourrait rapidement dépasser la simple projection pour devenir une réalité palpable dans les classements.

Conférence Ouest Dallas Mavericks NBA 24/24