Patrick Sébastien lâche tout sur l’attitude de Bernadette Chirac (92 ans) en privé : « Elle était…

Bernadette Chirac et Patrick Sébastien
RTS (DR) / TV5 (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Figure emblématique du divertissement télévisé, Patrick Sébastien n’a jamais eu la langue dans sa poche lorsqu’il s’agit d’évoquer les coulisses du pouvoir. Dans son livre « Le carnaval des ambitieux », l’animateur a dressé un portrait saisissant de Bernadette Chirac, un brin différent de l’image publique de l’ancienne première dame. Et certaines anecdotes sont particulièrement parlantes…

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Personnalité incontournable du petit écran, Patrick Sébastien a longtemps entretenu un lien singulier avec Jacques Chirac, qu’il a souvent décrit comme le président qu’il admirait le plus et dont il était le plus proche. L’animateur, devenu écrivain à ses heures, a donc connu plusieurs rencontres avec l’ex- couple présidentiel… ce qui lui a permis de connaître Bernadette Chirac dans le privé.

Le Corrézien raconte une femme bien différente selon qu’elle s’adressait à lui ou au personnel, dessinant un tableau qui tranche avec l’image policée véhiculée durant des décennies. Un contexte qui permet de comprendre le ton très direct de ses souvenirs. Il raconte ainsi dans son ouvrage :

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« Elle a toujours été charmante avec moi. Irréprochable. Ce n’était pas toujours le cas avec d’autres, en particulier le petit personnel, avec qui elle était cassante, autoritaire. Elle a pris possession de l’Élysée comme d’un royaume sur lequel elle imposait ses quatre volontés en matrone. »

L’ancien homme de scène poursuit son récit en évoquant un autre épisode révélateur, celui de la participation de Bernadette Chirac au Plus Grand Cabaret du 31. Une soirée mémorable pour lui, nettement moins pour ceux qui l’accompagnaient. Il rapporte dans le même livre :

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« Quand elle a été marraine de l’émission, c’était un rêve pour moi, pas loin d’un cauchemar pour ses accompagnants. Chipoteuse, intraitable, limite méprisante. Chiante, quoi ! Ce n’est pas moi qui le dit, ce sont les plus proches de ses gardes du corps.

L’un d’eux s’est même fait rabrouer vertement trois fois pour une bouteille de Perrier, car la première était trop tiède, la deuxième trop froide et la troisième insuffisamment pétillante. En allant chercher la quatrième, le garde du corps est passé devant (moi) et a murmuré : « Putain ! Je crois que sa bouteille de Perrier, je vais finir par la lui mettre dans le… » »

Ces scènes, racontées avec le sens du détail qui caractérise Patrick Sébastien, dressent le portrait d’une femme de pouvoir très exigeante, parfois difficile, mais toujours fidèle à une forme de rigueur que certains qualifieraient d’ancienne école. Elles témoignent aussi de l’écart qui peut exister entre la figure publique, auréolée de respect institutionnel, et le comportement en privé que seuls les proches et les collaborateurs pouvaient observer…

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