Par Rédaction | Sport
Figure emblématique du football français, Fabien Barthez a toujours été connu pour son caractère atypique et son flegme légendaire. Le gardien de but, champion du monde en 1998, n’a jamais caché certaines de ses habitudes, parfois surprenantes pour ses coéquipiers et le grand public. Une anecdote illustre notamment parfaitement comment les cigarettes du tricolore étaient cruciales pour lui…
Figure incontournable de sa génération, Fabien Barthez a marqué les clubs qu’il a traversés par ses arrêts décisifs, mais aussi par un mode de vie parfois en décalage avec celui d’un athlète de très haut niveau. À Manchester United, où il évoluait alors sous les ordres de Sir Alex Ferguson, le Français avait déjà la réputation d’être un fumeur assumé.
Le grand public en avait d’ailleurs eu un aperçu dans le documentaire « Les Yeux dans les Bleus », où il expliquait comment éteindre une cigarette dans un lavabo. Bref : « Fabulous Fab » a toujours fait les choses à sa manière, et ce n’est certainement pas son arrivée dans la dimension XXL de la Premier League qui allait le faire changer.
C’est lors d’un match de championnat entre Southampton et Manchester United en 2003 qu’une anecdote devenue culte a éclaté. Sorti sur blessure après un choc en première mi-temps, Barthez s’était réfugié dans le bureau de Gordon Strachan, coach des Saints. Une fois le match joué et la victoire assurée pour Man Utd (2-0), l’entraîneur écossais lâchait devant la presse, non sans humour britannique :
« Quand je suis rentré dans mon bureau après le match, Barthez n’était plus là mais il y avait 6 cigarettes dans mon cendrier… Je pense plutôt qu’il est sorti pour une quinte de toux ! »
Un scandale au retour à Manchester ? Pas du tout. La scène n’a pas vraiment déstabilisé Sir Alex Ferguson, loin d’être surpris par l’attitude de son gardien :
« Ça ne me dérange pas, je préfère ça plutôt qu’il soit alcoolique »
Avec cette nonchalance caractéristique, Fabien Barthez a toujours cultivé une image atypique dans un milieu où tout est millimétré. Et même si certains coéquipiers, comme Emmanuel Petit à l’époque des Bleus, racontaient venir fumer dans sa chambre pendant la Coupe du monde 1998, c’est surtout cette liberté assumée qui a contribué à façonner la légende du portier français.
