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Par Rédaction | Sport
Les jours passent et le mystère reste entier autour de l’avenir de Giannis Antetokounmpo. Blessé au mollet et absent pour plusieurs semaines, le double MVP observe son équipe lutter pour simplement rester dans la course au play-in. Dans ce contexte, les rumeurs s’intensifient, mais le principal intéressé, lui, garde le silence. Et c’est justement cette absence de prise de position qui attise les critiques les plus virulentes.
Milwaukee traverse une période délicate. Malgré la présence d’Antetokounmpo, l’organisation ne parvient plus à rivaliser avec les puissances de l’Est. L’effectif, affaibli par les blessures et un manque de profondeur, semble à bout de souffle. Pour beaucoup d’observateurs, il devient difficile d’imaginer le Grec patienter encore plusieurs saisons sans voir ses ambitions récompensées.
C’est dans cette atmosphère tendue que Kendrick Perkins a livré une sortie particulièrement marquante. Sur le podcast Road Trippin’, il n’a pas mâché ses mots, affirmant que « Giannis est un lâche… appelons un chat un chat », regrettant qu’il refuse de clarifier publiquement ses intentions. Un commentaire qui a immédiatement fait réagir, tant l’image de Giannis est associée depuis toujours à la loyauté et au courage sur le terrain.
Un silence qui entretient le trouble autour de Milwaukee
Selon Perkins, le problème n’est pas tant que Giannis envisage un départ que le fait de laisser planer l’incertitude. L’ancien pivot estime que cette situation pèse lourdement sur l’organisation. Il a même insisté en déclarant que « Giannis ne veut plus être là, et c’est ok… mais qu’il le dise clairement ». Une manière de pousser la superstar à trancher, pour éviter que les spéculations deviennent un fardeau supplémentaire pour ses coéquipiers.
Car sur le parquet, la réalité est brutale : Milwaukee n’a plus les armes pour accompagner son leader vers une nouvelle finale. L’effectif manque d’un second All-Star, le secteur arrière repose sur Ryan Rollins et Kevin Porter Jr., et les blessures répétées d’Antetokounmpo rappellent que l’horloge tourne. À 31 ans passés et douze saisons dans les jambes, le temps du “prochain projet” commence à manquer.
Dans ce contexte, deux options semblent clairement se dessiner. Soit Antetokounmpo réaffirme sans ambiguïté son engagement à long terme, ce qui donnerait à la franchise un minimum de stabilité pour planifier l’avenir. Soit il demande ouvertement un transfert, permettant ainsi à Milwaukee de récupérer des atouts précieux pour entamer une reconstruction inévitable.
Pour Perkins, ce flou permanent dessert tout le monde. Il estime qu’une déclaration publique serait la seule manière d’apaiser la situation et d’éviter que la saison des Bucks ne se transforme définitivement en spirale négative. Son appel à “assumer sa volonté” résonne comme un message adressé à une superstar qui, jusqu ici, a toujours privilégié l’action au discours.
