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Par Rédaction | Sport
La soirée s’annonçait délicate, mais peu imaginaient une telle démonstration dans la raquette. À domicile, Golden State espérait s’appuyer sur son rythme et son adresse pour faire la différence. Pourtant, très vite, un déséquilibre est apparu, presque impossible à corriger.
Privée de Draymond Green et d’Al Horford, la franchise de San Francisco s’est retrouvée sans véritable réponse physique à l’intérieur. Face à elle, Minnesota a parfaitement identifié cette faille. Les Timberwolves ont méthodiquement attaqué la peinture, imposant leur présence et dictant les duels, jusqu’à installer un rapport de force défavorable aux Warriors.
Rudy Gobert et Julius Randle ont incarné ce déséquilibre. Le pivot français a multiplié les points d’impact, entre rebonds offensifs, finitions près du cercle et présence dissuasive. Randle, lui, a alterné puissance et lecture du jeu. À eux deux, ils ont combiné 51 points, exploitant sans relâche le manque de taille et de densité adverse.
Curry lucide face à un problème insoluble
En conférence de presse, Stephen Curry n’a pas cherché d’excuses. Le meneur a reconnu que, sans ses deux partenaires habituels dans la raquette, la mission était devenue presque irréalisable. Il a expliqué en que « 51 points cumulés, avec Rudy, quand on a de la taille on peut parfois lui mettre un corps dessus et le sortir du jeu », avant d’ajouter que « là, il s’est imposé dans les couloirs, sur les rebonds offensifs, sur les passes près du cercle, tout autour du panier ».
Curry a poursuivi son analyse en insistant sur l’impact défensif habituel de ses coéquipiers absents. Selon lui, Draymond Green et Al Horford savent précisément comment perturber ce type de profil. Il a ainsi confié que « Draymond et Al savent créer cet impact et imposer leur présence face à lui », tout en reconnaissant que « nous ne les avions pas, on devait trouver une solution autrement, et on n’y est pas parvenus ».
Cette défaite laisse Golden State avec un bilan parfaitement équilibré cette saison. Au-delà du résultat brut, elle met en lumière une dépendance structurelle à certains profils défensifs clés. Sans eux, la marge de manœuvre se réduit drastiquement face aux équipes capables d’imposer un jeu intérieur puissant et discipliné.
La franchise espère désormais récupérer rapidement Draymond Green, potentiellement dès le prochain déplacement. Un retour attendu, tant son influence dépasse les simples statistiques. En attendant, cette rencontre face à Minnesota restera comme un rappel brutal : sans équilibre dans la raquette, même les meilleures attaques peuvent se retrouver sans solution.
